Scandale de lait frelaté au sud de Béja

Scandale de lait frelaté au sud de Béja

 

On croyait l’avoir éradiquée ! La tuberculose repointe son bout de nez rouge. En 2016 huit cas ont été recensés à l’Institut des études préparatoires aux études d’ingénieur de Monastir. 

L’information, rendue publique par un communiqué de l’Union estudiantine, UGET, n’aura pas défrayé la chronique. Traitée isolément au cas par cas, aucune nosographie d’ensemble n’a été proposée à l’épidémie. Or une nouvelle piste s’ouvre avec la découverte d’un cheptel bovin contaminé au gouvernorat de Béjà !

Une ferme située en banlieue sud de Béjà, précisément au village de Sidi M’barek, écoulerait sur le marché du lait cru contaminé. Plusieurs cas de tuberculose bovine ont pourtant été signalés.

Le Commissariat régional au développement agricole aurait circonscrit l’épidémie et interdit toute production laitière du cheptel atteint.

Ces mesures officielles n’ont jamais été respectées par les producteurs, du lait frelaté coule encore à flots à la collecte régionale de Béjà. Il est soit mélangé au lait sain, soit transformé en fromage frais, à pâte molle, à pâte pressée ou fondu !!!

A lui seul le gouvernorat de Béjà assure 10% de la production laitière nationale. Son centre de collecte ne dispose pas des moyens nécessaires pour contrôler la traçabilité des productions laitières. La fameuse upérisation à Haute température, UHT, n’est pas forcément systématique et la pasteurisation rarement pratiquée par les producteurs. Est-elle rigoureusement suivie par les centres de collectes ? Grande question ! 

 

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