Slim Riahi met en garde : Des élections anticipées ne sont pas à exclure

Slim Riahi met en garde : Des élections anticipées ne sont pas à exclure

 

Tout de suite après le retrait par l’ARP de la confiance au gouvernement Habib Essid, le président de l’UPL Slim Riahi a mis en garde dans un post sur sa page officielle les groupes parlementaires contre l’hypothèse d’élections législatives anticipées en cas d’échec du prochain locataire désigné à la Kasbah à obtenir la confiance du parlement.

Selon lui l’initiative de nommer le chef du gouvernement revient désormais au président de la république qui doit accomplir cette mission dans les dix jours c'est-à-dire avant le 10 août. Ensuite le nouveau promu dispose de 30 jours pour former son équipe et recevoir l’investiture de l’ARP, ce qui nous ramène au 10 septembre. S’il échoue le président de la république a le droit dès le 11 septembre de convoquer des élections législatives anticipées.

Dans l’intervalle c'est-à-dire jusqu’à l’installation du nouveau parlement c’est le gouvernement Essid qui continuera à expédier les affaires courantes. Dans ce cas il reviendra au peuple de reformer le paysage politique. Dans ce scénario, le président de la république ne sera pas touché.

Cette mise en garde est faite pour que les groupes politiques soient conscients de ce qui les attend, estime-t-il.

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