Slim Riahi, nouveau chef de gouvernement !

Slim Riahi, nouveau chef de gouvernement !

 

Dans une interview publiée dans le journal « Achourouk », dimanche 24 janvier 2016, le président de l’UPL et du Club Africain Slim Riahi n’a pas caché ses ambitions de succéder à Habib Essid à la Kasbah. « Je ne pense pas pour le moment à la présidence de la République, toute chose en son temps, parce que je ne veux pas gouverner un état dont le peuple est affamé. Je veux plutôt, gouverner un peuple dont les conditions sont bonnes, et pour y arriver, cela demande un gros travail sur le terrain et au parlement pour défendre les intérêts du peuple et ce, après avoir réalisé notre programme ». C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « il est légitime que je pense à la présidence du gouvernement pour pouvoir concrétiser notre programme, d’autant  plus que les compétences du Président sont limitées. Le Tunisien me veut plutôt à la Kasbah ».

Slim Riahi n’a pas ménagé Habib Essid de ses critiques  et il considère qu’il avait échoué dans sa mission. Il l’a appelé à changer ses méthodes de travail. «   Les solutions thérapeutiques et urgentes sont l’œuvre d’un gouvernement provisoire. Je ne remets pas en doute le patriotisme du chef du gouvernement, ni sa capacité à gérer les affaires administratives surtout, mais il doit se pencher sur la réalisation des objectifs de la révolution et  la création d'emplois ».

Slim Riahi prône pour un chef du gouvernement issu de la coalition gouvernementale. Il sait que Nidaa Tounes n’a pas de candidat et qu’Ennahdha n’a pas l’intention de postuler de nouveau à la Kasbah. Alors pourquoi pas lui, puisqu’il a « un programme qui pourrait sortir le pays de son marasme ». Reste à savoir si le président de la République et les trois autres partis de la coalition gouvernementale l’entendent de la même oreille. Riahi qui ne veut pas lâcher la présidence du Club Africain qui constitue, pour lui, un tremplin  pour réaliser ses objectifs politiques, a obtenu quatre portefeuilles ministériels  dans le gouvernement Essid II.

 

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