SOMOCER, un modèle de rapports sociaux pour assurer la pérennité des emplois

SOMOCER, un modèle de rapports sociaux pour assurer la pérennité des emplois

SOMOCER, leader tunisien de l’art de la céramique, qui contrôle un groupe de sociétés industrielles et commerciales opérant dans le domaine de la production et la commercialisation des matériaux de construction et de sanitaires place ses ressources humaines en tête de ses priorités.

Son directeur général Riadh Jaïdane l’a souligné en accueillant au siège de la société à Menzel Hayat, dans le gouvernorat de Monastir le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi venu se rendre compte des conditions de travail au sein de cette entreprise et inaugurer le siège du syndicat de base de la société.

Selon Jaïdane, si la société est debout et résiste à toutes les difficultés, elle le doit à l’esprit de solidarité qui préside aux relations entre la direction et le syndicat, ce qui a créé un climat social propice au travail.

« Tous les travailleurs à SOMOCER sont conscients du fait que l’avenir de la société est lié à la compréhension et à l’entraide entre l’ensemble de ses composantes » a-t-il ajouté, en soulignant que tous partagent le mot qu’on prête au chef de guerre musulman Tarek Ibn Zyad : « la mer est derrière vous et l’ennemi devant », ce qui signifie que les deux parties n’ont d’autre choix que de collaborer ensemble pour assurer la pérennité de la société et en même temps la pérennité des emplois, c’est-à-dire des sources de vie pour tous ses employés.

Il a affirmé qu’il n’y a point de différence entre l’agent et le cadre et que cette mentalité a permis d’améliorer la qualité des produits, d’augmenter la production et d’impulser l’exportation.

Pour sa part, Noureddine Taboubi a salué la société pour son sens des rapports sociaux, ce qui a permis de créer une structure syndicale qui certes défend les droits sociaux et économiques des travailleurs mais qui se soucie de donner à la société ses droits en matière de travail et de production.

Selon lui l’entreprise qui accorde au travailleur sa juste place réussit à tisser un partenariat en matière d’idées et de visions, ce qui donne de meilleurs résultats, car le travailleur devient une force de production, d’idées et visions. La société SOMOCER est active dans un secteur qui connaît une concurrence aigue et elle a fait face à de grandes pertes en raison de l’économie parallèle( la contrebande essentiellement) outre le fait qu’elle-même et ses agents supportent une fiscalité élevée, alors que l’Etat aurait dû améliorer ses ressources en les cherchant auprès des contrebandiers et des personnes suspectées d’évasion fiscale, avant les entreprises organisées et leurs agents.

Au cours d’une réunion qui a groupé la direction et le syndicat en présence du secrétaire général de l’UGTT et les représentants des médias, Riadh Jaïdane a passé en revue les différentes étapes dans la vie du groupe SOMOCER depuis sa création en 1985, en soulignant que la petite unité pour la production de la céramique murale est devenue un groupe de plusieurs sociétés complémentaires entre elles, ce qui lui a permis de s’imposer sur le marché tunisien ainsi que dans les marchés extérieurs à travers l’exportation d’un grand nombre de produits du groupe.

Le directeur général n’a pas caché les difficultés que connait la société et le groupe en général ainsi que les défis auxquels elle fait face à l’instar de toutes les entreprises structurées qui règlent leurs obligations fiscales et sociales dans la clarté et la transparence.

Parmi les difficultés, il a cité la chute de la valeur du dinar et ses répercussions sur les importations de la société de certains produits, l’imposition d’une taxe à la consommation, l’affaiblissement du pouvoir d’achat, le renchérissement des tarifs de l’énergie ainsi que l’importation excessive sauvage de la céramique malgré le marasme du marché intérieur.

Jaïdane a affirmé que le stock de produits qui trouve des difficultés d’écoulement dans le secteur a atteint 9 millions de mètres carrés d’une valeur de 50 millions de dinars suite à l’importation sauvage de produits de moins bonne qualité que ceux fabriqués par la société.

Il a clos son intervention en appelant le Secrétaire général de l’UGTT à intervenir auprès du gouvernement pour aider la société à faire face à ses difficultés en vue de lui permettre de se maintenir et de préserver les 700 emplois qu’elle assure.

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