Sondage d’EMRHOD : BCE et Nidaa en tête, forte poussée de Marzouki et d’Al Harak

Sondage d’EMRHOD : BCE et Nidaa en tête, forte poussée de Marzouki et d’Al Harak

Dans son baromètre politique, EMRHOD Consulting, bureau d’études de marché et de sondage et d’opinion, implanté dans la région de l’Afrique du Nord, à travers ses trois bureaux basés à Tunis, Alger et Casablanca, vient de rendre publics les résultats de son enquête quantitative réalisée chaque mois depuis la révolution du 14 Janvier 2011 auprès d’un échantillon représentatif de la population Tunisienne en âge de voter (18 ans et plus).

Cette enquête a été réalisée du 20 au 23 Septembre 2016 auprès d’un échantillon représentatif de la population Tunisienne en âge de voter (18 ans et plus). Pour cette nouvelle vague, EMRHOD a interrogé 1005 personnes, par téléphone dans les 24 Gouvernorats (zones urbaines et rurales), sachant que la marge d’erreur est de plus ou moins de 3%.

Il en ressort, ainsi, que la popularité de Béji Caïd Essebsi a baissé de 2,2 points passant de 45,9 à 43,7 pour cent, alors que la désignation de Youssef Chahed en tant que chef du gouvernement est accueillie comme étant une bonne chose par 30% seulement contre 20% comme une mauvaise chose tandis que 50% n’en ont aucune opinion.

Pour ce qui est de la popularité des personnalités politiques, Béji Caïd Essebsi garde la première place en hausse avec 28,9%, Moncef Marzouki fait un bond spectaculaire atteignant 16,3% alors qu’il était à 6,3%. Il devance Hamma Hammami qui est à 11,9% suivi par Mohsen Marzouk avec 9,1%.

Quant aux intentions des votes pour les partis politiques, on constate que Nidaa Tounès conserve la 1ère place avec 26,6% alors qu’il était à 33,6% (soit une chute de 7 points entiers !). En deuxième position, on retrouve Ennahdha avec 21,8% suivi par Al Jabha, créditée de 11,9%, suivie par Harak Tounès avec 8,7% et Machrou3 Tounès avec 7,7%.

Sur un autre plan, l’enquête révèle une montée de la menace terroriste puisque 46,6% pensent qu’elle est plus grande (ils étaient 21,3%) un mois plus tôt.

Quant aux perspectives économiques, enfin, elles sont négatives pour 44,2% et prometteuses pour 31,1%.

 

N.H

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