Spectacle Nuit du Rire : L’humour fait vibrer les gradins de Carthage

Spectacle Nuit du Rire : L’humour fait vibrer les gradins de Carthage

Ils sont six et se sont partagés la soirée du dimanche 16 juillet au théâtre antique de Carthage où le public, francophone pour la plupart, s’est fendu de rires et d’applaudissements. Il s’agit de Laurie Peret, Booder, Nidhal Sâadi, AZ, Tareek, Saïdou Abancha. Il faut préciser qu’ils sont connus en Afrique francophone principalement à travers la télé. 

Des sketches, il y en a eu de tous genres sous toutes les coutures des suspens et des surprises. Il y a parfois comme une sorte de fil qui les unit, les problèmes de ménage, un thème apparemment usé mais la gestuelle, le texte se présente différemment. Il faut croire que le thème de la paternité est dans l’air du temps, les jeunes humoristes en profitent.

Le tunisien Nidhal Sâadi évoque les dernières 48 heures de sa vie. Il raconte sa paternité et les petits bobos de la vie. Tareek, humoriste d’origine marocaine, insiste sur son rôle de père-poule. Aussi, un enfant dans une animalerie où il achète un lapin blanc, suit des aventures entre l’enfant et le lapin.

Laurie Peret, dans son texte, évoque son enfant, les liens entre mère et son fils, du suspens, de surprises, vite la mayonnaise prend. Le public adhère des rires et des applaudissements de toute évidence. Le public, qui a envahi les gradins ce soir de dimanche, connaît ces comédiens à travers la télé.

La jeune vedette de la nouvelle scène de l’humour, Saïdou Abancha, avec son rythme d’élocution lent et sa manière de se mouvoir sur scène, a accroché le public.

AZ a créé de la polémique à cause de sa vulgarité déplorable

Contrairement aux autres humouristes, AZ a créé de la polémique à cause de sa vulgarité déplorable en essayant de faire rire le public à travers des grossièretés, ce qui a provoqué de grandes réactions. Malheureusement, ce genre de psuedo comédien confonde entre l’art et la vulgarité alors que l’art est l’art et la vulgarité est la vulgarité. 

Immanquablement, l’actualité était au menu de cette Nuit du Rire à Carthage. Des personnages sont croqués à traits cinglants. Les travers de la société sont décrits jusqu’ à la caricature. L’inénarrable Booder, très connu, notamment par ses personnages dans les films, en remet une touche sans se faire prier. Le public réagit avec ferveur.

Deux heures sont vite passées, le public, à la lumière des ovations répétées et des réactions à haute voix, a fortement apprécié. Une nuit de dimanche en rires et en partage avant d’aborder la semaine qui arrive.  

I.Z. 

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