Tarak Cherif : l’histoire ne pardonnera pas ceux qui entravent l’action du gouvernement

Tarak Cherif : l’histoire ne pardonnera pas ceux qui entravent l’action du gouvernement

 

Dans son intervention à l’Expresso de ce vendredi 15 septembre 2017 sur les ondes d’Express Fm, Tarek Cherif, président de la Confédération nationale des entreprises citoyennes  de Tunisie (CONECT), a axé ses propos sur l’importance du partenariat public-privé (PPP) et ses vertus dans la libération des initiatives et l’accélération du rythme de la dynamique économique nationale.

Après avoir indiqué que la situation socioéconomique est très difficile en Tunisie et que le coup reste jouable pour s’en sortir, il a estimé qu’il faut laisser le gouvernement travailler. « L’histoire ne pardonnera pas à ceux qui essaient de bloquer l’action gouvernementale », a-t-il affirmé en substance.

M. Cherif a précisé que sous d’autres cieux, les ponts et les aéroports et bien d’autres ouvrages lourds d’intérêt public sont réalisés et gérés par des privés. Et d’ajouter qu’il faut restructurer et privatiser les entreprises publiques dont la gestion ne devrait pas être du ressort de l’Etat.

A titre d’exemple, le président de la CONECT cite le cas des cimenteries qui sont au nombre de sept en Tunisie. Quatre ont été privatisées et trois autres sont restées chez l’Etat. Or, une simple revue de la situation de ces sociétés fait ressortir une différence énorme en faveur de celles devenues privées.

« C’est dire qu’il faut privatiser tout ce qui est concurrentiel, sans complexes ni dogmes », a martelé en substance Tarek Cherif avant de citer le cas de Tunisair qui souffre le martyre car dans l’état où elle est, il lui est impossible de tenir la comparaison avec ses pairs, alors qu’elle gère un secteur vital pour le tourisme et l’hôtellerie dans le pays.

 

N.H

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