Tebboune : l’Algérie cherche à rassembler les parties prenantes en Tunisie pour empêcher l’effondrement de l’Etat

Tebboune : l’Algérie cherche à rassembler les parties prenantes en Tunisie pour empêcher l’effondrement de l’Etat

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que son pays cherche à participer avec « bienveillance »au dialogue politique en Tunisie avec les différents belligérants sans s’aligner en faveur d’une partie et ce dans le but de « rassembler toutes les parties prenantes en vue d’empêcher l’effondrement de l’Etat tunisien ». « Tout pas dans cette direction est fait en informant le président Saïed et l’UGTT », a-t-il ajouté

Dans une interview accordée à Al Jazeera Podcasts, Tebboune a rappelé que l'Algérie est toujours disposée à soutenir la Tunisie qui, selon lui, fait face à des pressions étrangères qui risquent de porter atteinte à la stabilité du pays.
Il a, par ailleurs, affirmé que les affaires internes de la Tunisie ne concernent que les Tunisiens.

"Tout comme je n'accepte pas qu'on parle des affaires internes de l'Algérie je ne me permets pas de parler de Kais Saïed et de la Tunisie.

"J'espère que le peuple tunisien va préserver son pays. Les pressions étrangères malveillantes risquent de porter atteinte à la stabilité interne [de la Tunisie], ce qui risque d'affecter le citoyen", a-t-il déclaré, assurant qu'il ne laissera jamais l'État tunisien s'effondrer. "La Tunisie est le prolongement de l'Algérie sur le plan sécuritaire et vice-versa", a-t-il encore ajouté.

Dans ce même ordre d'idées, Abdelmadjid Tebboune souligne que l'Algérie compte aider la Tunisie dans la mesure du possible. Concernant les tiraillements politiques, il déclare qu'ils relèvent des affaires internes de la Tunisie, et qu'ils font partie du jeu démocratique. "L'Algérie ne se permettra jamais de s'y ingérer", a-t-il assuré.

À rappeler que le président Tebboune avai déjà exprimé son soutien à la Tunisie à la fin du mois de mars dernier lors d'une interview accordée à Al Jazeera. "L'Algérie reste aux côtés de la Tunisie. Celle-ci fait l'objet d'un complot", avait-il alors déclaré

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