Tunisie: L'irrigation des terres...problèmes de salinisation

Après s'être doté d'un nouveau siège qui répond aux normes internationales en vigueur

en semi-intensifs) répartis entre les fourrages (15%), l'arboriculture (34%), les cultures maraîchères (30%), les céréales (17%) et les cultures diverses (4%).

La culture en irrigué participe à hauteur de 35% de la valeur de la production agricole du pays (objectif d'atteindre 50%), à 95% de la production maraîchère et 30% des produits laitiers.

Elle contribue à hauteur de 20% de la valeur des exportations agricoles et compte pour 20% de la création d'emplois dans l'agriculture.

Cependant, l'importance que commence à prendre la contribution du secteur irrigué ne devra pas nous faire oublier la menace que peut engendrer la salinisation de ces périmetres.

En effet, La salinisation des périmètres irrigués constitue la menace principale pouvant atteindre ces superficies, notamment celles situées près de la mer ou des sebkhas provoquant une avancée du biseau salin (intrusion de l'eau de mer dans la nappe) et favorisant l'augmentation de la salinité de la nappe phréatique.

Les régions côtières, la Tunisie centrale et le sud du pays sont les plus menacés. D'ou le recours au drainage et au lessivage des périmètres irrigués (apport d'une quantité supplémentaire d'eau pour réduire le volume des eaux saumâtres et les évacuer vers les sebkhas et oueds).

Quant à la recharge des nappes phréatiques, elle permet de reconstituer les nappes et de réduire leur salinisation.

La situation est d'autant plus problématique, qu'en moyenne 30% des ressources en eau du pays sont saumâtres avec une salinité supérieure à 3g/l, alors que les rendements des cultures commencent à être affectés à partir de 1,5g/l.

Toutefois et en dépit de ces difficultés, les efforts se poursuivront pour étendre davantage les surfaces des périmètres irrigués.

E.M