Tunisie: Vague de démissions au sein de l'organisation sioniste LICRA-Tunisie

Les rebondissements se suivent au sujet du scandale du lancement en Tunisie d’une branche de la LICRA, surtout après que les Tunisiens ont découvert le vrai visage de cette organisation française, connue pour son engagement sioniste et son soutien inconditionnel d'Israël, sous couvert de lutte contre l'antisémitisme.

Après le gel de l’adhésion d’Habib Kazdaghli, présenté comme président d’honneur et responsable de la commission histoire et mémoire, du parti Al Massar et après la mise au point du professeur de droit international et membre de la Commission sur les libertés individuelles et l'égalité (Colibe) Slim Laghmani, qui a déclaré qu’il s’est fait avoir après avoir assisté à une réunion de cette organisation, certains membres du bureau de la LICRA Tunisie ont présenté leur démission de cette filiale sioniste.

Amine Jelassi, qui a été présenté par LICRA-France comme vice-président et chargé des affaires juridiques à la commission juridique, vient de s’exprimer dans ce sens à travers un post qu’il a publié sur sa page Facebook. Il a indiqué qu’il ne connaissait pas la nature des activités de l’organisation française, son engagement sioniste et son soutien inconditionnel d'Israël.

Il a reconnu qu’il a commis une erreur de ne pas s'être renseigné à son sujet, insistant qu’il soutient comme tous les autres membres démissionnaires de cette organisation les causes justes et en particulier celle du peuple palestinien et qu’ils refusent toutes les formes de normalisation avec Israël.

Amine Jelassi a insisté sur le fait qu’il n’a désormais aucun lien avec cette organisation douteuse. Si toutes ces personnalités estiment qu’elles ont été piégées pour rejoindre cette organisation sioniste, il reste à savoir par qui, et qui a autorisé cette organisation sioniste à oeuvrer aussi facilement en Tunisie.