UMA : Taieb Baccouche croit encore au miracle

UMA : Taieb Baccouche croit encore au miracle

 

Nommé à la tête du secrétariat général de l’UMA, l’ancien ministre des affaires étrangères Taieb   Baccouche, « croit toujours au miracle », selon Jeune Afrique. Depuis son installation à Rabat, au mois de mai 2016, il attend toujours d’être reçu par la Roi Mohamed VI, comme c’est d’usage. De son côté, le président algérien Abdelaziz Bouteflika ne l’a pas encore reçu. Mais Baccouche n’en démord pas et explique cette « bouderie » par le fait que « le secrétaire général de l’UMA ne présente pas de lettres d’accréditation », comme c’est le cas pour les ambassadeurs ». Dans une entretien avec JA, en marge du sommet de l’UA tenu à Addis Abeba les 3 et 4 juillet, et auquel il a été invité, il se dit confiant dans l’avenir de cette Communauté, presque « enterrée » en raison du conflit entre l’Algérie et le Maroc. « J’attends la tenue du sommet des ministres des Affaires étrangères de l’UMA d’ici la fin de l’année pour présenter ma nouvelle stratégie. Par la suite, je rendrai visite aux chefs d’État pour la leur présenter », at-il déclaré.

Même la déclaration du souverain marocain qui a qualifié l’UMA d’une « flamme qui s’était éteinte », ne signifie pas pour lui la fin d’un rêve. « Il n’a pas dit qu’elle était enterrée mais que sa flamme s’était éteinte. Vous savez, dès qu’il y a du vent, une flamme peut s’éteindre mais on peut toujours la rallumer » at-il souligné. « Ce que le roi voulait dire, c’est qu’il était déçu par les relations entre certains pays du Maghreb. Un travail politique est nécessaire pour dépasser les antagonismes. Il faut regarder vers l’avenir ». Et d’ajouter, « quand une crise atteint son sommet, elle débouche toujours sur une solution. »

Le secrétaire général de l’UMA a qualifié « d’élucubrations puériles », le présupposé « complot » contre lui pour le démettre de ses fonctions au profit de l’actuel ministre des affaires étrangères Khemaies Jhinaoui. « Il ne peut pas y avoir de lutte de pouvoir entre nous. Au contraire, nous collaborons ; nous nous voyions souvent à Tunis et à Rabat ».

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