Un bilan de la thalassothérapie en Tunisie

En quelques années, la Tunisie a réussi à se placer seconde destination mondiale de thalassothérapie, après la France

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Un positionnement atteint, grâce notamment aux encouragements et aux incitations de l’Etat afin de développer l’offre touristique, de diversifier et d’enrichir le produit et d’améliorer par conséquent, les scores de la Tunisie touristique surtout en basse et en moyenne saison.

En effet, le développement et la croissance de la thalassothérapie en Tunisie, s’inscrit dans une stratégie de promotion de niches de produits à valeur ajoutée de nature à améliorer la rentabilité et le taux d’occupation des unités hôtelières, en période creuse, soit hors de la haute saison. D’ailleurs, depuis, le lancement du premier centre de thalassothérapie, en 1994, à Sousse, la destination a fait du chemin.

Aujourd’hui, ils sont 37 centres en exploitation, accueillant plus de 4000 curistes, par jour.

La demande est telle, qu’une dizaine d’autres centres sont à un stade avancé de réalisation.

L’ensemble des centres en exploitation ont été fréquenté, au cours des 5 dernières année, par quelques 700 milles curistes, avec une moyenne de plus de 105 milles, par an.

Le nombre s’est tellement développé que depuis quelques années, la Tunisie dispose d’un guide de la thalassothérapie et des SPA.

Intitulé : Tunisie thalasso, le guide est actuellement à sa 9ème édition, qui vient d’être mise sur le marché, à la disposition de tous, touristes et tunisiens.

Riche en nouveauté, le guide de la thalassothérapie est habituellement, édité uniquement en langue française.

Néanmoins, le dernier, celui de 2008, serait traduit en d’autres langues, pour la première fois, dont l’anglais etl’allemand…un effort qui ne manquera pas d’apporter à ce produit de niche davantage de promotion auprès des marchés émetteurs de touristes vers la destination Tunisie.

En effet, il est un support extraordinaire et un outil supplémentaire de promotion et de commercialisation du produit. Car, il renferme, en un seul et unique document, toute l’offre tunisienne en la matière.

Perspectives de développement certaines

Riche en ressource thermale, et méditerranéenne par excellence, la Tunisie a vu, au cours des dernières années, une explosion de centres et d’hôtels qui se spécialisent dans ce créneau. Le pays a réussi à se positionner deuxième à l’échelle mondiale, après la France. Ce qui en soi est excellent.

Néanmoins, préserver ce classement honorable mériterait le maintient, voire l’amélioration de la qualité des prestations. Des prestations qui, en plus, sont directement liées à la santé et la sécurité des curistes.

Une hygiène et une sécurité que la loi garantie, préserve et protège.

Faut-il rappeler que la Tunisie a été parmi les premiers pays au monde à s’être dotée d’une législation organisant les centres de thalassothérapie, et ce, avant même la mise en place du premier centre de thalassothérapie, dans la zone touristique de Sousse ? La loi, a été promulgué en 1992, alors que le centre de Sousse a été mis sur pied, en 1994.

En tous les cas, la législation fixe les normes, les conditions de gestion et d’exploitation des centres de thalassothérapie. Un décret en ce sens a été révisé en novembre 2006.

Mieux, le secteur de la thalassothérapie est soumis à des normes spécifiques, déterminées suite à un partenariat entre l’administration du tourisme et l’INORPI.
Le produit touristique de niche, la thalassothérapie a encore des jours meilleurs devant lui.

Les perspectives de son développement sont, en effet, rassurantes. Au regard des atouts de la destination dont 1300 km de côtes, la douceur du climat, l’offre variée des soins, de l’hébergement, du divertissement, de la qualité et de la compétences du personnel qualifié, ainsi que l’élaboration en cours des normes, la thalassothérapie tunisienne a un avenir radieux.

CH.KH