Un florilège de noms pour succéder à Youssef Chahed !

Le Document Carthage 2 devrait, en principe, être adopté et signé ce vendredi 18 mai 2018 par les présidents de la commission des signataires, selon une déclaration de Nabil Sebiï, représentant de l’Union patriotique libre (UPL) à la Commission des experts. Entre temps, les spéculations vont bon train et les rumeurs concernant le remaniement se font pressantes. Un florilège de noms de personnalités circulent comme possibles successeurs de Youssef Chahed à la primature. Le dernier en date est celui l’ancien ministre de Ben Ali Khalil Laajimi, qu’aurait proposé le directeur exécutif de Nidaa Tounes, Hafedh Caid Essebsi qui s’est empressé de démentir l’information.
Son nom s’ajoute à ceux de plusieurs autres prétendants, souvent, malgré eux, possibles nouveaux chefs de gouvernement. De l’actuelle ministre de tourisme Selma Elloumi, à son collègue des énergies renouvelables Khaled Kaddour, ou encore le ministre des finances Ridha Chalghoum et le directeur du cabinet présidentiel Selim Azzabi et le banquier Habib Karouali.
Les noms des anciens ministres Afif Chelbi et Nouri Jouini sont venus s’ajouter à ce florilège comme possibles successeurs à Chahed.
Au cours de leur dernière réunion des signataires du Document de Carthage, lundi 14 mai, sous la présidence du chef de l’Etat Béji Caid Essebsi, les participants n’ont pas tranché la question remaniement du gouvernement. Le président de la République a, dès le départ, fermé la porte aux spéculations en annonçant dans son mot d’ouverture que « le remaniement ministériel ne figure pas à l’ordre du jour de la réunion du Document de Carthage ». Selon lui, « il faudrait d’abord, parvenir à un accord, sur la politique à adopter, ensuite sur les personnes les mieux habilitées à l’exécuter ». Il a indiqué que « le document de Carthage 2 qui a été élaboré par une commission d’experts, fixe les priorités que le gouvernement s’engagera à concrétiser et comporte des détails qui pourraient être maintenus ou modifiés ».
Rien n’est moins sûr, si l’on sait que quelque 17 mois seulement nous séparent des prochaines échéances électorales de 2019. Un changement à la tête du gouvernement serait inopportun et ferait perdurer la crise. Toutefois, il n’est pas exclu d’apporter des modifications à l’équipe actuelle avec un engagement de la part de ses membres de ne pas se présenter aux prochaines échéances.
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