Un journaliste saoudien écope de 5 ans de prison pour des tweets
Le journaliste Alaa Brinji, arrêté depuis deux ans, a été condamné hier, vendredi 25 mars 2016 à cinq ans de prison ferme, une interdiction de quitter le territoire pendant huit ans, il devra également payer une amende s’élevant à 50 000 riyals saoudiens en raison de plusieurs tweets publiés sur son compte à propos de violations commises par l'Arabie Saoudite.
A la suite de cette condamnation, Amnesty International a précisé, dans un communiqué rendu public que Alaa Brinji a été reconnu coupable pour avoir porté atteinte à des dirigeants du pays, encouragé la population à la haine et "tourné en dérision des figures religieuses de l'islam", "accusé des agents de sécurité d'avoir tué des manifestants" à Awamiya (est).
L’emprisonnement d’Alaa Brinji constitue une véritable honte, rapporte l’Amnesty International.
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