Une jeune tunisienne à l’Université de Shanghai
Au centre de recherche sur le Moyen Orient de l’Université Shanghai, nous avons eu la surprise de tomber sur une jeune tunisienne, Hend Khalki. Elle prépare un PHD sur la politique linguistique et travaille déjà dans le centre depuis voilà huit ans.
Après avoir obtenu sa maitrise en langues combinées, dont le chinois, à l’Institut des langues vivantes de Tunis, elle est partie à Shanghai pour approfondir ses études. Hend qui nous servis d’interprète, nous a expliqué qu’elle n’a pas trouvé de difficultés pour s’intégrer dans la société chinoise. Les Chinois sont accueillants et ils ont le sens de l’hospitalité.
L'Université des études internationales de Shanghai est une université d'enseignement et de recherche pluridisciplinaire et elle est considérée comme l'une des deux meilleures universités spécialisées dans l'apprentissage des langues étrangères. Créée en 1949, elle a, depuis, diversifie ses filières de formation et ses programmes. Elle propose 36 programmes dont 21 en langues étrangères. L’arabe se situe en sixième position après l’anglais, le russe, l’allemand, le français et l’espagnol. Elle dispense, également, 9 formations de second niveau de « Philosophie doctor » en langues et littératures Russes, Françaises, Allemandes, Japonaises et Arabes.
En 1980, un centre de recherche sur le Moyen Orient a été fondé pour réaliser des études, recherches et rapports sur les pays d’Afrique du Nord, du Moyen orient ainsi que sur la Turquie, l’Iran et Israël. Il compte en son sein 16 membres permanents en plus de chercheurs vacataires. Il publie deux bimensuels en anglais et en chinois. Le président de l’institut, Zhongmin Liu, nous a confié que son établissement a établi des accords de partenariat avec des centres de recherche arabe et africain mais qu’il ne dispose pratiquement d’aucune information sur la Tunisie. Li Yuhe, vice président de l’Institut des affaires étrangères qui a été ambassadeur de la Chine en Tunisie entre 2003 et 2008, propose un accord entre le Centre et l’Institut tunisien des études stratégiques(ITES). D’ailleurs, il connait l’actuel directeur général Hatem Ben Salem qui était à l’époque secrétaire d’état aux affaires étrangères.
B.O
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