Violentes échauffourées sur les Champs-Elysées et la place de l’Etoile à Paris

De violentes échauffourées ont opposé des casseurs à la police et la gendarmerie sur les Champs-Elysées et la place de l'Etoile, à Paris, lors du troisième samedi de mobilisation nationale des gilets jaunes.

A la mi-journée, le Premier ministre français Edouard Philippe a fait état de "plus de 107 interpellations".

Dès 8h45, soit bien avant l'heure prévue du rassemblement à 14h, des manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur le haut de l'avenue des Champs-Elysées, près de la place de l'Étoile, avant d'être dispersés par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.

En fin de matinée, les échauffourées se sont concentrées au pied de l'Arc de Triomphe, plongé dans un nuage de gaz lacrymogène. Les forces de l'ordre ont fait usage de canons à eau contre les manifestants, pour certains encagoulés et masqués. Avenue des Ternes, un manifestant a été arrêté par des policiers en civil qui avaient revêtu des gilets jaunes.

Plusieurs manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles, sur l’avenue de la Grande armée, où presque tous les commerces sont fermés.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, avait passé ce samedi matin en revue l'imposant dispositif de sécurité mis en place sur les Champs-Elysées.

Une semaine auparavant, le 24 novembre, la manifestation sur les Champs-Elysées avait également pris une tournure violente et s'était soldée par 103 interpellations.