Visite de la société Carthage Power Company (CPC) pour bien préparer un partenariat public-privé

Visite de la société Carthage Power Company (CPC) pour bien préparer un partenariat public-privé

 

La Facilité africaine de soutien juridique (ALSF),  le CEFEB, université d’entreprise de l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, avec le soutien financier du Fonds de Conseil en infrastructure publique-privée (PPIAF) de la Banque mondiale, en coopération avec le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont débuté lundi un séminaire de renforcement de capacité sur les partenariats publics-privés (PPP). Ce séminaire d’une durée de cinq jours vise à renforcer les connaissances de cadres africains pour la structuration de projets en PPP. Cette modalité constitue un moyen intéressant pour pallier le déficit d’infrastructures et de services publics en Afrique.

Se déroulant du 5 au 9 septembre 2016, ce séminaire réunit 32 cadres supérieurs de l’administration venant de 9 pays africains (Algérie, Comores, Congo Brazzaville,  Madagascar, Maroc, Mauritanie, République Démocratique du Congo, Tchad et Tunisie). Il est axé sur la promotion des bonnes pratiques en matière de préparation, de structuration et de développement des PPP et met l'accent sur les aspects juridiques, contractuels et financiers de ces montages.

Le groupe de participants s’est rendu le 7 septembre à Radès, sur le site de la société Carthage Power Company, premier producteur privé d’énergie électrique en Tunisie. Ce projet illustre les enseignements du séminaire et montre un exemple concret de réussite de partenariat public-privé. En effet, la centrale de Radès II est entrée en production en mai 2002 et assure aujourd’hui 18% de la production tunisienne d’électricité. La direction générale de Carthage Power Company a exposé le processus mis en place par les autorités tunisiennes pour sélectionner l’offre la plus concurrentielle jusqu’à la signature du contrat de partenariat.

Il s’en est suivi un échange avec la salle en présence de représentants de la STEG, partenaire public du projet. Les questions ont en particulier porté sur les facteurs de réussite de ce projet et sur les perspectives de réplication de cette première expérience.

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