Wajdi Ghanim persiste et signe : on ne peut rien faire contre un Cheikh !

Wajdi Ghanim persiste et signe : on ne peut rien faire contre un Cheikh !

 

Le prédicateur égyptien Wajdi Ghanim, exilé en Turquie persiste et signe. Il a, en effet, récidivé en publiant une seconde vidéo où il s’attaque à la Tunisie et à son président pour les propositions qu’il a faites le 13 Août 2017, sur la question de l’héritage de la femme tunisienne et celle du mariage d’une musulmane avec un non musulman.

Après la vague de mécontentements provoquée par ses propos auprès du peuple tunisien, on s’attendait à ce qu’il fasse amende honorable. Il n’en est rien. Selon le site lediplomate.tn qui rapporte la nouvelle « la seule concession qu’il fait dans sa nouvelle diatribe est de reconnaître que les Tunisiens sont en général de « bons musulmans », mis à part les laïcs pour lesquels, de toutes les façons, il se dit n’avoir aucun respect et qu’il voue aux gémonies ».

« Il n’épargne pas certains hauts responsables d’Ennahdha et ceux qui s’en prennent à lui notamment dans les médias », affirme-t-on de même source en ajoutant : « se donnant des airs hautains, il a considéré que son jugement au sujet du Président tunisien n’émanait pas d’un positionnement politique mais de l’ « affirmation de la volonté de Dieu », saluant au passage ceux parmi les Tunisiens qui ont épousé publiquement une position identique à la sienne sur la question ».

Au sujet de la démarche effectuée par le Ministère tunisien des Affaires Etrangères par le biais de l’Ambassadeur de Turquie à Tunis, a estimé la main, qu’on ne peut prendre des mesures contre un « cheikh » qui ne fait que présenter la parole de Dieu, affirmant que les autorités turques ne l’ont pas approché à ce jour et que « de toutes les façons il ne pense pas que la possibilité de le juger soit envisageable ». « Il n’a pas manqué d’ailleurs de se targuer de la « puissance » que lui et ses semblables ont dans les sociétés arabes et musulmanes », indique-t-on de même source.

Pour le site de l’association tunisienne des anciens ambassadeurs et consuls généraux « l’on ne peut admettre qu’un « cheikh » égyptien, et d’autres cheikhs, institutions religieuses et « animateurs » et journalistes de son pays d’origine continuent de bafouer impunément l’honneur de la Tunisie et, au nom d’une prétendue « primauté » à interpréter la parole de Dieu.

"Puisque la première démarche diplomatique ne semble pas avoir dissuadé l’individu en question, il est peut être temps pour nous de rappeler aux autorités turques que le droit d’asile a des règles (en particulier l'obligation de réserve) qui, si elles ne sont pas respectées, doivent se traduire par le refoulement pur et simple de la personne concernée ", écrit le site.

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