Wikileaks Tunisie: « ces fuites n'auront pas de conséquences sur les relations entre les deux pays »

Wikileaks Tunisie: « ces fuites n'auront pas de conséquences sur les relations entre les deux pays »

M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, a affirmé, au sujet des fuites diffusées sur le site «Wikileaks» et des éventuelles

incidences qu'elles pourraient avoir sur les relations tuniso-américaines, que «ces fuites n'auront pas de conséquences sur les relations entre les deux pays».

Répondant, jeudi, au Bardo, à une question de l'un des Conseillers, lors de la discussion du projet de budget du ministère pour l'exercice 2011 à ce sujet, le ministre a indiqué que ces conséquences ont été, également, démenties par la Secrétaire d'Etat américaine qui a affirmé, récemment, lors d'une conférence de presse et dans un entretien téléphonique qu'elle a eu, lundi dernier, avec lui, que «ces fuites sont des appréciations personnelles des ambassadeurs des Etats Unis d'Amérique et n'expriment aucunement les positions de Washington ou ses relations diplomatiques avec les différents pays».

Et M. Morjane d'ajouter: «Le contenu de certains rapports qui traiteraient des affaires internes d'un pays n'est autre qu'une reproduction de mensonges et de calomnies de certains détracteurs qui s'acharnent obstinément à nuire à la Tunisie», précisant que «ces allégations sont infondées et ne reflètent nullement la réalité de la Tunisie».

D'autre part, M. Kamel Morjane a expliqué que «ces fuites concernent des rapports qui suscitent la confusion sur les positions de la Tunisie et ses relations avec ses frères dans le Maghreb Arabe et avec certains autres pays arabes».

Il a, dans ce contexte, affirmé que «les relations et les positions de la Tunisie ne peuvent pas être contestées», précisant que «ces fuites sont dénuées de toute crédibilité et ne peuvent être admises».

M. Kamel Morjane a attiré l'attention sur le fait que ces rapports prennent acte, «même dans les comptes rendus des rencontres officielles, des présomptions, des idées et des préjugés du rapporteur» qu'il impute à la partie tunisienne lors d'une rencontre.

L'exemple type de ce fait, a-t-il soutenu, est le rapport sur la rencontre avec l'émissaire américain Welch qui comporte des appréciations affectant les relations de la Tunisie avec ses frères.

Ce rapport signale que la Tunisie ne participerait pas au Sommet de Damas, alors qu'elle a pris part à ses assises au plus haut niveau, a-t-il précisé.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré que «les positions de la Tunisie sont connues et déclarées publiquement dans les différentes instances internationales. La Tunisie a toujours, soutenu les causes de justice et de paix dans le monde et rejeté l'ingérence dans les affaires d'autrui, tout comme elle réfute toute immixtion dans ses affaires».