La Tunisie adopte une loi pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages

La Tunisie adopte une loi pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages

 

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi, au cours d’une séance plénière, tenue au Palais de Bardo, un projet de loi visant à réglementer le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées, et ce, avec 117 voix pour, 6 voix contre et 6 abstentions.

Cette loi permettra à la Tunisie de préserver l’environnement et de protéger ses systèmes contre la dégradation et l’extinction, et ce, en adoptant les mesures législatives nécessaires ainsi que des mesures réglementaires et techniques visant à mettre en œuvre les dispositions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) (le traité de Washington).

Pour rappel, la Tunisie a ratifié la convention CITES depuis 1974, ce qui en fait le quatrième et le premier État arabe du monde à le faire. Il convient de noter que l’article 8 de la Convention exige que tous les États la ratifient pour adopter un cadre législatif et réglementaire en application de ses dispositions; “la finalité étant de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent”.

Le ministre de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques, Abdelmonêm Belaati, a fait savoir que ce texte juridique contribuera à faire face aux contrevenants et à protéger la richesse animale du pays rappelant que son département tient toujours à surveiller les campagnes de chasse arbitraire des animaux.

Sur un autre registre, Belaati a fait état de l’enregistrement de nombreuses infractions relatives à la spéculation de grandes quantités de fourrage pour animaux. “C’est ainsi que le ministère a opté pour la surveillance des circuits de distribution de cette matière, ainsi que pour la mise à jour des listes des bénéficiaires, afin de réduire la demande sur ce produit et maîtriser son coût”, a-t-il noté.

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