Le CSAC n’a pas refusé de renouveler l'autorisation d'exploitation de Syphax

Le CSAC n’a pas refusé de renouveler l'autorisation d'exploitation de Syphax

Suite à la tenue hier mercredi 30 août du conseil supérieur de l'aviation civile (CSAC), de nombreuses sources ont affirmé que ce conseil a refusé de renouveler l'autorisation d'exploitation de Syphax Airlines.

Leïla Chettaoui, députée du MPT (Mouvement du Projet pour la Tunisie ou Machroû Tounes), a été la première à relayer cette information reprise par la suite par de nombreux médias électroniques.

Néanmoins, « l’information » a été vite démentie  par la direction de Syphax Airlines qui a indiqué que contrairement à ce qui a été publié, le conseil national de l'aviation civil a répondu favorablement à la reprise de l'activité de la compagnie et lui à demander   la réactualisation des dossiers techniques, financiers et sécuritaires..

Mohamed Frikha s’est même indigné de la propagation de ce genre de rumeurs malintentionnées, qui entrent selon lui dans le cadre d’un règlement de compte politique.

Il a demandé de faire confiance à la justice et de la laisser traiter ce dossier loin des tiraillements politiques, en rappelant que le tribunal de première instance de Sfax 2 a   approuvé le plan de sauvetage de "Syphax Airlines" afin que la compagnie aérienne puisse reprendre ses activités

Et il a fallu attendre la précision du ministère du transport apporté via un communiqué diffusé ce jeudi 31 août pour connaitre la réalité à ce sujet.

Le ministère  a confirmé dans ce cadre la version de la direction de la compagnie aérienne selon laquelle le Conseil supérieur de l'aviation civile (CSAC) n’a pas refusé de renouveler l'autorisation d'exploitation de Syphax Airlines, mais «a demandé à la société la réactualisation des dossiers techniques et financiers».

Dans ce communiqué il a été précisé qu’une réunion a été tenue le mercredi sous la présidence du ministre du transport Anis Ghedira, et lors de laquelle le conseil a étudié le dossier de cette compagnie aérienne, parmi d’autres.

Après son étude, il s’est avéré que le dossier présenté par la société est incomplet et que certaines conditions professionnelles, techniques, financières et sécuritaires ne sont plus remplies actuellement.

Le  conseil supérieur de l'aviation civile a donc, réclamé un complément de dossier conformément aux procédures et aux dispositions en cours et a demandé à la compagnie de représenter son dossier dès qu’elle aura rempli les conditions demandées.

 

 

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