Les membres de la commission des ressources naturelles empêchés de visiter le champ pétrolier Nawara

Les membres de la commission des ressources naturelles empêchés de visiter le champ pétrolier Nawara

 

La députée Leila Haddad (Mouvement du Peuple) a nié que la Commission parlementaire de l’Industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement ait visité les gisements du pétrole du gouvernorat de Tataouine comme propagé par certains.

Dans une déclaration au correspondant de Mosaïque Fm, elle a affirmé que l’accès a été interdit aux députés par les responsables des sites pétroliers. Les parlementaires se sont contentés de visiter ces gisements de derrière la clôture pour des raisons sécuritaires, d’après ce qu’on leur a dit, en dépit du fait qu’ils portaient les vêtements de sécurité.

Elle a ajouté que contrairement à ce qui a été propagé le gisement (de Nawara) n’est pas entré dans la phase de production. Il est attendu que cela se fasse le 10 mars prochain. Elle s’est par ailleurs interrogée sur les raisons du blocage du projet depuis 2016 et sur celui qui portera la responsabilité des pertes que ce soit au niveau matériel ou au nouveau des quantités de gaz produites.

Leila Haddad a exprimé par ailleurs son étonnement face à l’insistance des responsables de ces gisements de ne pas aménager des routes reliant les puits de pétrole et ces derniers et la route en direction de Tataouine. Ceci suscite des doutes quant à de leur volonté à continuer à maintenir l’ambiguïté sur le dossier du pétrole et la difficulté de découvrir la zone restée isolée du reste du pays des points de vue naturel et sécuritaire, surtout du fait de la nécessité de disposer de la carte de traversée du Sahara.

La députée a annoncé d’autre part la découverte d’un grand gisement pétrolier « Ibn Chalbia »qui contribuera de façon significative à couvrir le déficit énergétique du pays.

S’agissant des ouvriers sit-inners, la députée que les membres de la commission sont entrés en contact avec eux et ont pris connaissance de leurs revendications légitimes dont notamment leur intégration comme leur collègues des entreprises du gouvernorat de Gabès outre l’annulation des contrats de sous-traitance et l’adoption de la formule du recrutement direct.

A cet égard elle a précisé que la masse salariale ne représente d’entre 0,1 et 1% de la valeur du projet. Il importe selon elle que l’Etat tunisien ne les abuse pas et ne procède pas à leur expulsion, alors qu’ils ont bâti de leurs bras tous les projets pétroliers.

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