Après la dissolution de la FT Cyclisme, la Confédération africaine menace !

La vague de dissolution de quelques fédérations sportives par la Secrétaire d’Etat des sports et chargé du ministère par intérim pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le sport national et sur sa présence dans les instances et dans les compétitions internationales.
C’est le cas de la Fédération Tunisienne de Cyclisme dont le bureau fédéral a été dissous suite à une décision prise par la Secrétaire d’Etat des sports chargé de gérer le département par intérim. Il y a eu en fait une double réaction à cette dissolution, la première émanant des clubs eux-mêmes, la deuxième de la Confédération Africaine de Cyclisme.
Pour ce qui est des clubs, ils ont commencé par adresser un courrier à la Secrétaire d’Etat dans lequel ils lui avaient demandé de revenir sur la décision de dissolution du bureau de M.Naoufel Marchaoui qui venait à peine d’être élu (soit le 7 mars 2021). Les clubs ont insisté sur la transparence et la sincérité des élections et cela après l’approbation des rapports moraux et financiers pour la période 2016-2020. Ils ont aussi exprimé leur détermination à s’opposer à cette décision. Face au silence de la tutelle, les clubs viennent de prendre la décision de geler leurs activités tant sur le plan national que sur le plan international ; ce qui pourrait condamner cette discipline sportive qui connait un regain d’intérêt parmi les jeunes. Ceci sur le plan national.
Sur le plan international, la situation risque de s’aggraver après le courrier envoyé par la Confédération Africaine de Cyclisme (CAC) en date du 25 mai 2021 dans lequel l’instance africaine souligne que « Selon les Constitutions de l'UCI (Union Cycliste Internationale) et de la CAC ainsi que la Charte Olympique, toute interférence gouvernementale dans les affaires internes des entités sportives nationales est totalement refusée et peut avoir pour conséquence la suspension du pays concerné.
En outre, l'UCI et la CAC n'approuvent et ne travaillent qu'avec uniquement le Comité Directeur de la Fédération Nationale élu démocratiquement selon les constitutions de l’UCI et de la CAC et ne peuvent du tout approuver ou travailler avec un comité directeur non élu ou désigné par les instances gouvernementales. »
Après avoir demandé au Comité Olympique Tunisien de ne reconnaitre que le bureau élu, la CAC a menacé que dans le cas où le bureau élu ne serait pas rétabli dans ses droits, la Tunisie verra ses activités suspendu en cyclisme tant à la Confédération Africaine de Cyclisme qu’à Union Cycliste Internationale.
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