ARP: Le Front Populaire suspend sa participation à la réunion de la commission de conciliation

ARP: Le Front Populaire suspend sa participation à la réunion de la commission de conciliation
 
 
Suite au revirement de certains partis et à la renonciation à des dispositions déjà convenues dans le projet de loi, relatives aux conditions de candidature à la Cour constitutionnelle, l’élu du Front populaire, Ahmed Seddik a affirmé que le groupe parlementaire de la formation de gauche a suspendu, hier lundi 16 novembre 2015, sa participation à la réunion de la commission des compromis au sein de l’ARP, consacrée à l’examen des propositions d’amendement du projet de loi sur la Cour constitutionnelle.
 
Ahmed Seddik, dans une déclaration à la TAP, a justifié cette décision par ce revirement, alors que les députés d’Afek Tounes, de l’Union patriotique libre (UPL), du Courant démocrate et du Congrès pour la République (CPR), ont quitté prématurément la réunion de la commission des compromis, provoquant l’interruption des travaux.
 
Selon M. Seddik, le groupe du FP a été surpris par la proposition du président du groupe de Nidaa Tounès, Mohamed Fadhel Ben Omrane stipulant qu’il suffit de présenter sa démission d’un quelconque parti pour se porter candidat à la Cour constitutionnelle. « Cette même proposition a été avancée par Ennahdha », a-t-il noté.
 
« Le projet sur lequel toutes les parties se sont mises d’accord et qui est conforme à celui du gouvernement pose comme condition pour toute candidature à la Cour constitutionnelle, la non appartenance à aucun parti politique depuis 10 ans », a-t-il tenu à rappeler. « Ce revirement traduit la volonté de faire main-basse sur la Cour constitutionnelle et de se partager les candidatures », a-t-il déploré.
 
Il est à rappeler que la Commission de législation générale s’est réunie lundi pour examiner les 80 propositions d’amendement du projet de loi sur la Cour constitutionnelle et d’accélérer l’adoption, article par article, de cette loi.
 
 
 
 

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