Assassinat de Riadh Barrouta : Quand la peine de mort s’impose !

Assassinat de Riadh Barrouta : Quand la peine de mort s’impose !

 

Depuis la tragique disparition, jeudi dernier, du commandant Riadh Barrouta suite à une lâche agression perpétrée par le takfiri Zied Gharbi, le débat a été fortement relancé en Tunisie sur l’application de la peine de mort contre les terroristes et les dangereux criminels. 
 
Ce débat, que les autorités Tunisiennes essayent toujours de fuir pour ne pas fâcher certains partenaires étrangers, n’a réellement jamais été clos. 
 
En effet, à chaque fois que notre société est bouleversée par des crimes crapuleux ayant particulièrement des liens avec le terrorisme, la pédophilie ou le viol, les émotions de la grande majorité des Tunisiens prennent rapidement le dessus et leur première réaction spontanée consiste à appeler la justice à ordonner l’exécution immédiate des assassins.

Or à chaque fois des voix s’élèvent très vite pour les contrecarrer et s’opposer à ces appels particulièrement parmi certains défenseurs des droits de l’homme qui estiment que la peine de mort est une violation des droits fondamentaux de l'être humain.

Ceux-là rappellent à chaque fois que le droit international encourage les États à abolir cette peine « inhumaine » et que la justice internationale y a renoncé, même pour les crimes les plus graves, comme les crimes contre l’humanité ou les génocides.

Les opposants à la peine de mort insistent toujours à rappeler que les procès politiques sont manipulés et orientés et que les procès criminels sont faillibles.

Beaucoup de personnes condamnées à mort ne méritaient pas cette condamnation, alors que d’autres ont ensuite été innocentées, parfois même après leur exécution.Ce phénomène est d'ailleurs très courant aux USA où il ne se passe jamais une année sans qu'on découvre des condamnés à mort injustement exécutés après que la vérité a éclaté après la sentence.

Cependant malgré ces arguments des opposants à la peine de mort dans notre pays, le débat doit continuer en étant axé sur les droits du tué et non sur ceux du tueur, particulièrement dans le cas de certains crimes horribles où la culpabilité du meurtrier ne fait aucun doute. Ce fut d'ailleurs le cas pour l’assassin du commandant Riadh Barrouta qui a prémédité son acte et qui, comble de l'ignominie, s’est réjoui de son exécution.

Dans ce genre de cas, la peine de mort s'impose comme le moyen le plus efficace pour " rendre justice " au disparu, soulager ses proches, dissuader d'autres éventuels assassins à commettre des crimes aussi graves et surtout afficher clairement la sévérité de la société à l'encontre des crimes liés au terrorisme.  

 

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