Aucune attaque terroriste ne saurait empêcher la Tunisie de progresser vers la démocratie

 Aucune attaque terroriste ne saurait empêcher la Tunisie de progresser vers la démocratie

Le Président du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mois de mars, le français François Delattre a condamné fermement le lâche attentat terroriste perpétré au Musée national du Bardo, ajoutant qu’aucune attaque terroriste ne saurait empêcher la Tunisie de progresser vers la démocratie et infléchir tous les efforts qu’elle déployait pour redresser son économie et se développer.

Voici par ailleurs l’intégralité de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars :

« Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus fermes l’attentat terroriste perpétré au Musée national du Bardo à Tunis le 1 mars 2015, qui a entraîné la mort d’au moins 20 personnes.

Les membres du Conseil ont adressé leurs plus profondes condoléances aux familles des victimes de cet acte odieux, ainsi qu’au Gouvernement tunisien et aux gouvernements des autres pays dont les nationaux étaient morts dans l’attentat.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés, et demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombaient en vertu du droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil, de coopérer activement avec les autorités tunisiennes à cette fin.

Les membres du Conseil ont affirmé avec insistance qu’aucune attaque terroriste ne saurait empêcher la Tunisie de progresser vers la démocratie et infléchir tous les efforts qu’elle déployait pour redresser son économie et se développer.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales, et que tout acte de terrorisme était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où il était perpétré.

Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prenaient pour combattre le terrorisme soient conformes à leurs obligations au regard du droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire. »