Banque Mondiale: Amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie

Banque Mondiale: Amélioration de l’environnement des affaires en Tunisie
 
 
La Banque mondiale a assisté le gouvernement tunisien dans le programme de réforme des actions administratives pour les entreprises afin d’instaurer un climat favorable à l’investissement et à la croissance. 
 
Ce projet a réuni huit ministères: Finances, Agriculture, Industrie, Affaires sociales, Justice, Affaires Foncières et Domaines de l’Etat, Commerce, et Transport.
 
Parmi les résultats des travaux édités en 2012 par IFC, une synthèse a été rendue publique hier, par un membre du Groupe de la Banque mondiale lors d’une conférence organisée en partenariat avec l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises et la Direction Générale de la Réforme Administrative, sur le sujet : « Simplification des procédures administratives pour les entreprises : Quel impact sur  le secteur privé ? ». 
 
Il y retranscrit les améliorations réalisées en vue de minimiser les lourdeurs administratives pour les entreprises, en écartant ou en abrégeant les actions désuètes en vue de mettre en place un cadre légal et réglementaire moderne, propice à l’investissement.
 
Par ailleurs, le Représentant de L’IFC en Tunisie Antoine Courcelle-Labrousse a affirmé qu’il est primordial de simplifier au mieux les procédures administratives afin d’attirer les investisseurs tunisiens et étrangers. Il rajoute « IFC est heureuse de pouvoir accompagner le gouvernement tunisien dans cette démarche. »
 
En d’autres termes, les réformes adoptées ont nécessité la simplification ou la suppression de plus de 290 procédures. Ce qui impliquera par conséquent la réduction des délais, des étapes et des coûts à travers l’annulation de certaines permissions, l’automatisation et/ou la décentralisation de procédures. La priorisation des réformes et les consignes ont été faites sur la base de consultations avec le secteur privé. Ces réformes pourraient avoir un impact  sur des milliers d’entreprises, résultant en des économies de coûts, à plus de transparence et à une nette réduction de la marge arbitraire des administrations.
 
D’après le Directeur Général à la DGRA, Khaled Sellami, « La simplification des procédures administratives régissant les activités économiques est un projet pionnier en matière d’estimation et de réduction de la  charge administrative supportée par l’entreprise. »  
 
Une conférence qui a fait partie d’une campagne d’information et de sensibilisation sur les réformes en cours. En effet, le succès de ce projet revient essentiellement à l’effectivité des réformes sur le terrain. Un travail d’appréciation drastique sera mené auprès du secteur privé afin de mesurer l’impact des mesures adoptées. Rappelons que ce projet a été effectué grâce à l’appui du Secrétariat d’État à l’Économie Suisse.
 

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