Béji Caid Essebsi scelle le sort de l’IVD

Dans une interview accordée au journal français le Monde, le président de la république Béji Caid Essebsi a épinglé l’Instance Vérité et Dignité(IVD) qui, selon lui « n’a pas de quoi être fière de son rendement » parce qu’elle « n’a pas rempli son rôle de justice transitionnelle ». Il a comme scellé le sort de cette instance « légale » mais « pas constitutionnelle » puisqu’elle est appelée à partir « au terme de son délai fixé par la loi en 2018 ». Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat adresse ses critiques à l’IVD, « aux pouvoirs quasiment absolus ». Dans l’interview publiée conjointement par « Assahafa Al Yaum » et la Presse, début septembre dernier, Béji Caid Essebsi a évoqué cette multitude d’instances, aux pouvoirs « quasiment absolus », qui « affaiblissent l’Etat et échappent à son contrôle ».
Au moment où l’on parle d’une possible prorogation de la « vie » de l’IVD pour uen année supplémentaire, le chef de l’Etat a mis fin aux supputations et aux conjectures. Sauf retournement de situation, l'IVD terminera son bail au mois de mai prochain.
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