Borhen Bsaies : Issam Chebbi est jaloux d’Iyed Dahmani

Borhen Bsaies : Issam Chebbi est jaloux d’Iyed Dahmani

 

Invité de l’émission « Houna Shems » sur Shmes FM, jeudi 26 octobre 2017, le responsable des affaires politiques de Nidaa Tounes, Borhen Bsaies, a rétorqué aux critiques du secrétaire général du parti Al Joumhouri, Issam en soulignât que ce dernier est jaloux de son collègue du parti, le porte-parole du gouvernement Iyed Dahamni.  « Les dirigeants de ce parti nous accusent des pires qualificatifs et nous font endosser la responsabilité de leurs luttes internes ».

Concernant les députés qui comptent adhérer à ce front parlementaire, Bsaies, a fait savoir qu’il n’y a aucune intention de les exclure du parti. Néanmoins, il a fait savoir que la logique anti-Ennahdha n’était plus d’actualité « Aujourd’hui ce n’est pas le Nidaa et Ennahdha qui gouvernent, il y a toute une coalition de partis politiques qui forment le gouvernement d’union nationale ».

Aujourd’hui il n’y a aucune raison de constituer ce front parlementaire « cela ne sert que les petits partis qui se cherchent un rôle… Il y a un an un front de salut a été formé sans résultat ». Il s’est demandé si ce front parlementaire a des projets pour résoudre les problèmes quotidiens des Tunisiens. « Ce sont les mêmes qui ont regretté leurs départs de Nidaa Tounes qui veulent s’inventer un rôle sur la scène politique ».

Concernant le projet de loi de finances 2018, Borhen Bsaies a annoncé que le parti s’est concerté avec le gouvernement lors de l’élaboration de ce projet de loi. « Nous allons faire notre possible pour que le PLF soit adopté par l’Assemblée sans que cela ne soit préjudiciable aux plus vulnérables. Notre groupe parlementaire va faire de son mieux pour modifier ce projet de loi afin de conserver la paix sociale ».

Évoquant l’adoption finale par le président de la République de la loi de réconciliation administrative, Bsaies a considéré que la voie du pardon est longue et périlleuse. « C’est un premier pas vers la réconciliation générale, il faut évaluer le passé et s’excuser pour aller de l’avant. Nous avons besoin de plusieurs réconciliations, entre les régions, entre le citoyen et l’administration, entre l’Etat et les citoyens… ».

Aujourd’hui, les Tunisiens regrettent l’ère de Ben Ali dont les « révolutionnaires » ont fait un héros avec leurs bêtises ».

 

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