Chawki Tebib compare Habib Essid au neveu du prophète, Hussein ibn Ali

Chawki Tebib compare Habib Essid au neveu du prophète, Hussein ibn Ali

 

L’ancien batonnier des avocats Chawki Tebib était, ce mardi matin 9 juin, l’invité de Meriem Belkadhi dans l’émission 5 sur 10 de Mosaïque FM, pour parler essentiellement de son livre qui vient de paraitre sur « Avocats et politique ». Ce livre retrace les origines de cette relation de l'année 1887 et jusqu'à l'année 2011, année de la Révolution en Tunisie. Mais il a, aussi, abordé  d’autre sujets d’actualité comme la campagne « winou el pétrole » et la prestation du chef du gouvernement Habib Essid devant l’Assemblée des représentants du peuple. Il le compare au neveu du prophète Hussein ibn Ali, fils de Fatima Ezzahra. Tebib explique que ce dernier, alors qu’il se dirigeait à Karbala en Irak, a été interpellé par un compagnon du prophète, Abou Moussa Al Achaari, qui lui a dit clairement » les cœurs sont avec toi mais les épées contre toi ». Or, le batonnier s’est trompé de nom, car il s’agit, en fait du poète Al Farazdaq et non d’Abou Moussa. Mais ce n’est  qu’un détail. Le reste on le connait, le neveu du prophète a été atrocement assassiné par l’armée de Yazid fils de Muaouia, conduite par Zied Ibnou Abih. La comparaison, bien que farfelue, signifie d’après l’ancien doyen, que bien que Habib Essid soit soutenu par une large majorité parlementaire, les partis politiques dont ceux de la coalition gouvernementale et les organisations nationales veulent sa peau et cherchent à descendre son gouvernement.

Parlant de Chokri Belaid, Chawki Tebib a affirmé que si le martyr était membre de la Troïka de l’époque, il aurait bénéficié d’un autre traitement et l’enquête sur son assassinat aurait pris une autre tournure. Il regrette de ne pas avoir, en tant que doyen, accordé aux menaces contre Belaid l’intérêt qu’il fallait.

 Interrogé sur le projet de loi de création du CSM, Chawki Tabib a assuré que ce texte doit être écrit avec un consensus entre les magistrats et les avocats. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est une question d'ordre national et doit être mis en place dans le respect mutuel entre les deux secteurs.