Contrôle économique: Manque de moyens et absence de nouvelles idées

Contrôle économique:  Manque de moyens et absence de nouvelles idées

 

Le mois saint de Ramadhan approche à grand pas et avec lui le nombre de dépassements dans nos marchés prend de plus en plus de l’ampleur. Cela dit, ce sont les services du contrôle économique qui peuvent freiner l’élan de ces dépassements. Or, il n’est pas certain  qu’ils disposent de moyens appropriés et d’un plan d’action avec des objectifs précis pour pouvoir s’acquitter convenablement de leur mission.

Toute la question est donc là qui pourrait demeurer sans réponse. En raison de la persistance des difficultés qui entravent  le travail des services du contrôle économique relevant du ministère du commerce.

Un effectif réduit et des moyens dérisoires

La première entrave se situe au niveau de l’effectif chargé de contrôler le marché ; un effectif fortement réduit car le nombre des agents opérant réellement sur le terrain ne dépasse guère les 500 agents agissant sur tout le territoire de la république, ce qui reste bien en deçà des  besoins du marché.

Autre point qui doit  être révisé au sein du ministère, celui relatif aux moyens attribués aux différentes directions régionales, à commencer par  le matériel roulant  dont le nombre est inferieur aux besoins réels de ces directions dont certaines ne disposent que de trois voitures  qui ne peuvent répondre aux attentes, qui plus est le quota  de carburant réservé pour chaque voiture ne dépasse pas 100 litres par mois et lorsqu’on connait les distances entre les différentes délégations dans chaque gouvernorat on comprend aisément que ce quota arrive à expiration au cours de la première quinzaine du mois.

Que faire dans ce cas ?  logiquement,  le travail est paralysé, toutefois, et dans ce cas il faut saluer les gestes des agents eux même et de certains directeurs régionaux qui continuent à  alimenter les voitures en essences par leurs moyens propres.

MAF

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