Coronavirus: Faut-il craindre le scénario italien en Tunisie ?

C'est un véritable cri d’alerte qui a été lancé par Dr Naouel Chaouch, cheffe du service de pneumologie de l’hôpital Abderhamen Mami de l’Ariana, face à la propagation inquiétante du coronavirus

"L'heure est très critique et la situation va s’aggraver au cours de la période à venir avec encore plus de contaminations", a-t-elle déclaré mercredi sur Elhiwar Ettounsi.

Mais Dr Chaouch craint même le pire, "Si la situation ne change pas, nous pourrions êtres contraints, dans deux semaines, de choisir entre qui vivra et qui mourra en raison du manque de ressources et du non respect des mesures préventives", lance-t-elle.

"Seuls 100 lits de réanimation sont vacants en Tunisie, tandis que 5% des patients catteints du coronavirus nécessitent une réanimation. Si on atteint les 2000 cas méritant une réanimation, la situation sera catastrophique », a-t-elle ajouté.

Pour le Dr Chaouch, les mesures préventives (port d’un masque, la distanciation physique et le lavage des mains avec du savon et de l’eau) restent le seul moyen pour faire reculer la pandémie.