Coronavirus: Un combat de longue haleine !

Avec cette pandémie du Coronavirus qui fait tâche d’huile à travers le monde et continue de s’étendre à plus de pays, emportant avec elle un grand nombre de victimes, il est presque certain que même après sa régression, attendue normalement dans les semaines à venir, la mobilisation contre ce fléau ne doit pas fléchir. Loin de là.

Car, dans plus d’un pays où la recherche du traitement miracle, ou vaccin, est une course contre la montre, les résultats probants pour vaincre le mal n’adviendront que dans 12 mois au moins, comme annoncé par plus d’un laboratoire.

Cette pandémie maîtrisée en Chine, la vigilance restera de mise, car ce virus peut connaître des mutations imprévisibles et les chercheurs se penchent sur la meilleure manière de l’éradiquer définitivement.

D’ici là, toutes les communautés doivent poursuivre la lutte contre ce fléau et surtout la mobilisation et la prévention pour le contrer. 

Qu’en est-il chez nous alors ?

Les mesures anticipées prises, à ce jour, par les parties concernées, ont permis de limiter au maximum la propagation du mal et on n’enregistre en Tunisie qu’une extension relativement faible des contaminations, et cela aurait pu donner de meilleurs résultats si certaines franges de ces Tunisiens s’étaient pliées aux directives de l’auto-isolement et ne s’étaient pas rebellées contre les autorités, faisant risquer aux autres citoyens une contamination à large échelle.

Nos moyens étant réellement limités, il est du devoir de tous de se conformer à ces directives et à appliquer ces mesures à la lettre, car il ne s’agit certainement pas d’une « affaire personnelle », mais bel et bien d’une question d’intérêt général.

Le respect de mesures étant, tant bien que mal, appliqué, ce sont de nouvelles mœurs qui sont entrées dans notre quotidien. Une certaine discipline dans nos comportements, un certain respect de l’ordre social, avec à la carte bon nombre de nouvelles habitudes.

Un fléau qui a appris aux Tunisiens cette organisation à régir nos affaires courantes, à faire la queue par exemple partout où cela est demandé, devant les commerces, boulangeries, grandes surfaces et ailleurs. 

Seule exception, ce sont nos transports publics qui continuent à déroger à cet ordre indispensable où l’on constate que les bousculades restent de mise et où le contact entre les voyageurs est à son comble et le risque de contagion est à son plus haut degré.

Ceci dit, il est du devoir de chacun de nous de se plier strictement à ces mesures préventives et d’être convaincu que la mobilisation contre la propagation de ce virus est une affaire de quelques mois et non pas de quelques semaines. 

D’où la nécessité de poursuivre l’application de cet isolement volontaire en limitant durant toute cette période ses déplacements et en appliquant les mesures d’hygiène exigées, et en premier lieu, se prévaloir de ce civisme au quotidien, et non pas occasionnellement, partout où l’on se trouve …

J.B.A.