Crise au taekwondo : démission du président provisoire, remaniement immédiat du bureau fédéral

Moins de deux semaines après sa nomination à la tête de la Fédération tunisienne de taekwondo, Ali Gharbi a présenté sa démission.
Cette décision intervient dans un contexte délicat pour la discipline, considérée comme l’une des plus performantes du pays. Les sélections nationales juniors et cadettes n’ont pas pu participer aux championnats d’Afrique, organisés récemment au Nigéria, en raison de l’absence de validation administrative par le ministère.
Dans la foulée, le ministère a procédé à un remaniement du bureau fédéral provisoire, désigné le 12 août dernier, en nommant Mohamed Daachouche à la présidence. Ce bureau provisoire avait été installé après la dissolution du bureau élu, dissous pour soupçons de mauvaise gestion.
Cet épisode soulève des interrogations sur les mécanismes de coordination entre la fédération et le ministère de tutelle, alors que le taekwondo tunisien a régulièrement permis à la Tunisie de briller sur la scène internationale.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a précisé les raisons exactes de la démission d’Ali Gharbi, ni les mesures qui seront prises pour garantir la stabilité de la discipline et éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
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