Crise de l’enseignement secondaire : l’UGTT joue l’apaisement

Crise de l’enseignement secondaire : l’UGTT joue l’apaisement

« La commission administrative de l’union générale tunisienne du travail sera probablement décisive. Elle pourra ouvrir les portes du dialogue mais n’accentuera pas la crise comme le pensent certains », a souligné lundi Sami Tahri, porte-parole officiel de l’UGTT.

Dans une déclaration à l’agence TAP avant le démarrage des travaux de la commission administrative à Hammamet, Tahri a signalé que plusieurs dossiers importants en suspens seront examinés lors de cette commission.

S’agissant de la crise de l’enseignement secondaire, le responsable syndical a signalé que l’UGTT souhaitait que le gouvernement réagisse positivement à l’initiative de la fédération de l’enseignement secondaire adoptée par l’UGTT et présentée au chef de l’Etat.

« Le gouvernement veut camoufler son échec économique et social en focalisant sur la crise de l’enseignement secondaire alors qu’il convient de positiver et de faire prévaloir le dialogue pour ne pas compliquer davantage la situation », a-t-il dit.

En réponse à la déclaration d’Iyed Dahmani, porte-parole officiel du gouvernement qui a estimé que l’initiative de la fédération est un retour en arrière, Tahri a indiqué que ces propos seront étudiés par la commission administrative.

Il a, en outre, souligné le souci de l’UGTT et des professeurs du secondaire à faire réussir l’année scolaire en cours.

 De son côté, Lassad Yaacoubi, secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire a souligné que « la commission administrative de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), examinera les solutions possibles pour mettre fin à la crise de l’enseignement secondaire suite à l’absence d’une réaction positive de la part du gouvernement à l’initiative de la fédération générale de l’enseignement secondaire ».

Dans une déclaration à l’agence TAP, Yaacoubi a précisé que l’UGTT attend, également, la réaction de la présidence de la République et de l’assemblée des représentants du peuple qui pourraient contribuer à la résolution de la crise.

Selon lui, la présidence de la république et quelques députés à l’ARP n’ont pas exprimé leur refus de cette initiative d’où la possibilité de sortir de la crise.

Yaacoubi a souligné que la fédération reste ouverte à toute autre initiative visant à trouver une solution rapide à cette situation.

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