CSHL: Le cri de détresse de Fayçal Boucetta

CSHL: Le cri de détresse de Fayçal Boucetta

 

La situation du Club Sportif d’Hammam-Lif n’a jamais été aussi inquiétante. Marginalisé par les autorités nationales et régionales  et délaissé par ses enfants, le Club Beylical passe par une crise qui menace désormais son existence.

Malgré certaines ultimes tentatives de quelques rares fidèles  parmi ses enfants qui œuvrent à combler ce vide au niveau de sa direction et à le sortir du coma dans lequel il agonise, le Club est plus que jamais dans le flou.

Ce qui a poussé l’un des fidèles dirigeants, Fayçal Boucetta, à pousser un cri de détresse émouvant via un article qu’il vient d’éditer sur son compte facebook  et qu’on reprend dans son intégralité en espérant que son contenu aidera à sensibiliser par rapport à cette triste situation de ce club légendaire :

« Les temps, je le reconnais, sont vraiment durs pour le CSHL. La question ne se résume pas uniquement à trouver un président, bien qu'on ait fait quelques pas dans ce sens. L'enjeu réel est de définir dès aujourd'hui les perspectives d'évolution du club et d'assurer sa pérennité.

Il est clair qu'avec le mode de fonctionnement actuel, et c'est malheureux de le dire, le CSHL n'ira pas loin et finira bien par s'éteindre, dans l'indifférence totale. La politique de l'Etat et c'est important de le souligner, s'oriente de plus en plus vers le renforcement des équipes des gouvernorats et ce dans le cadre du développement régional et pour des considérations politiques, ceci se fera nécessairement au détriment des équipes de banlieue (Hammam-Lif, la Marsa, Stade Tunisien).

Nous n'avons pas vu les choses venir et n'avons pas su prendre les décisions et orientations idoines. Ce club, il faut le reconstruire de fond en comble et le moderniser, lui créer des ressources, améliorer son image, dessiner son avenir. Les vieux dirigeants ont fait leur temps et ne sont plus en phase pour initier et accompagner les changements souhaités.

Le salut viendra nécessairement des jeunes qui doivent s'impliquer davantage dans la vie et la gestion du club, se montrer créatifs et entreprenants et prendre progressivement le relais. Les supporters, je parle des vrais évidemment, doivent de leur côté, se manifester et montrer leur attachement, faire présence utile, cotiser, payer leur abonnement de soutien et appuyer les dirigeants, tout en leur demandant des comptes lors des assemblées générales. C'est ça un club.

Ne soyons pas toujours critiques, inertes et négatifs, mettons nos mains à nos poches (ça ne fait pas mal vous savez) et contribuons tous à rendre vie à un club agonisant et qui est en train de mourir tous les jours sous nos yeux.

Hammamlifois, soyons unis, relevons la tête et refusons la fatalité. Chacun de nous est important et doit se dire qu'il peut faire quelque chose pour le CSHL, qui, je l'espère vivement du fond de mon cœur, restera magique et éternel. »