Document de Carthage : la première réunion de la commission des représentants des partis et organisations

Document de Carthage : la première réunion de la commission des représentants des partis et organisations

 

Le président de la République Béji Caïd Essebsi a affirmé, lundi, en présidant la première réunion de la commission composée des représentants des partis et organisations signataires du Document de Carthage, que cette réunion intervient pour “évaluer le degré d’avancement de la réalisation des priorités définies dans le Document de Carthage”.

Elle a pour but de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour appliquer les priorités, à travers la définition d’un plan d’action pour la prochaine période, a-t-il ajouté. Aucune nouvelle proposition ne sera avancée en dehors du cadre du Document de Carthage au cours de cette réunion, a-t-il tenu à préciser, se déclarant convaincu que “la situation générale connaitra des progrès”.

Il a, dans ce sens, appelé les membres de la commission à examiner l’ensemble des propositions présentées par certains partis et organisations signataires du Document de Carthage, exhortant “le reste des parties à fournir leurs propositions”.

La présidence de la République n’interfèrera pas à ce sujet, a-t-il affirmé. Caïd Essebsi s’est, d’autre part, dit confiant quant au patriotisme de tous les signataires du Document de Carthage, partis et organisations, et à leur disposition à consentir tous les sacrifices nécessaires au service de l’intérêt suprême de la Tunisie.

Le retrait de certaines parties du Document de Carthage ne signifie pas que le gouvernement ne va pas appliquer les points contenus dans ce Document. Le gouvernement est déterminé à appliquer les priorités contenues dans ce document de Carthage, a-t-il déclaré.

“Je suis le témoin du processus démocratique du pays”, a-t-il souligné, relevant que l’instauration du processus démocratique n’est pas une simple affaire ; elle exige une entente de toutes les parties. Le président Caïd Essebsi a critiqué les Tunisiens qui ne soutiennent pas le processus de transition en Tunisie.

“Nous devons montrer au reste du monde que nous sommes capables de nous mettre d’accord et d’accepter nos différences. Nous pouvons nous opposer, sauf sur les questions qui touchent la patrie”. Il a, par ailleurs, souligné que la commission n’est pas tenue de terminer, en une journée, la mission qui lui a été confiée. Elle doit, toutefois, faire preuve de rapidité.

D’après lui, la commission doit parvenir à un terrain d’entente entre toutes les parties signataires.

Ont assisté à la réunion les représentants des partis de Nidaa Tounes, d’Ennahdha, d’Al-Moubadara, d’Al-Massar, de l’Union patriotique libre et des organisations suivantes : UGTT, UTICA, UTAP et UNFT. Lors d’une réunion le 3 mars, sous la présidence du Président Béji Caïd Essebsi, les signataires du Document de Carthage ont décidé la création d’une Commission qui aura pour mission de définir les priorités de l’économie nationale et de proposer les réformes y afférentes.

Cette commission sera composée de deux représentants de chaque parti et de chaque organisation signataires du Document de Carthage.

Le Document de Carthage regroupait neuf partis politiques avant le retrait, début janvier dernier, de “Afek Tounes” et “Machrou Tounes”. Les partis “Al-chaab” et “Al-Joumhouri” étaient absents de la réunion du 3 mars.

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