Drôle d'entente, à la veille de la remise du Nobel de la paix !

Drôle d'entente, à la veille de la remise du Nobel de la paix !
 
 
A la veille de la remise du Prix Nobel de la Paix à notre fameux Quartette, c'est le désordre total qui règne dans la manière de gérer cet événement, chacun cherchant à tirer à son profit les ficelles du «jeu».
 
Dans pareille circonstance, les quatre lauréats de ce prix auraient déjà mis au point les procédures et les détails de ce déplacement à Oslo, indépendamment de tout ce qui se trame ici, dans le pays.
 
Mais ne faisant pas la part des choses, chacun est allé de sa manière à organiser ce voyage, l'un se chargeant de louer l'avion en tournant le dos aux autres, celui-là attendant une invitation qui ne vient pas, et les intrigues sont carrément entrées en jeu. 
 
Les négociations sociales en cours entre les deux centrales, syndicale et patronale, arrivées à une impasse, y sont certainement pour beaucoup dans cette mésentente et ce désordre à se présenter devant la communauté internationale en rang uni.
 
Tout le monde aurait dû mettre de côté les différends et les sautes d'humeur pour que cette cérémonie soit une fierté pour tous, faisant une trêve le temps d'une journée, le 10 décembre, pour reprendre les armes après...
 
Si à ce niveau de responsabilité, on se permet de tels comportements, que dire des autres catégories sociales ? C'est sûrement un très mauvais exemple et une piètre image que ces «Nobélisés» donnent de la Tunisie et de son entente et de leur supposé rôle dans le dialogue national, si eux-mêmes n'arrivent pas à s'entendre sur un événement de cette taille.
 
Le Tunisien, quel que soit son degré de responsabilité, a toujours cherché à monter en grade pour défendre une position qui n'a pas besoin d'une telle intransigeance. C'est que nous restons encore loin de cette sagesse et de cette civilité qui améliorent nos rapports et nos relations, avides que nous sommes du pouvoir et de ce complexe de l'assujettissement d'autrui.  
 

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