Ecole coranique de Regueb : passe d’armes entre Seifeddine Makhlouf et Hamza Belloumi

Ecole coranique de Regueb : passe d’armes entre Seifeddine Makhlouf et Hamza Belloumi

 

L’école coranique de Regueb qui a défrayé la chronique suite à une émission des Quatre Vérités sur la chaine El Hiwar Ettounsi est revenue au-devant de la scène suite à la libération du directeur de cette école.

Le porte-parole de la Coalition al Karama, le député Seif Eddine Makhlouf qui est aussi l’avocat de ce directeur a annoncé en effet fièrement la nouvelle, l’occasion pour lui d’attaquer le producteur-présentateur de l’émission Hamza Belloumi, dont il a publié la photo avec les yeux rougis en faisant référence au diable en l’accusant d’avoir été à l’origine d’une guerre contre l’enseignement du Coran.

Le journaliste n’est pas resté muet devant cette attaque en règle. Même s’il a considéré dans un post sur facebook que c’est une « perte de temps que de répondre à cet énergumène », il a rappelé que Makhlouf « a insulté un juge d’instruction et a défendu le terroriste qui s’est fait exploser devant l’ambassade des Etats unis à Tunis » tout en bénéficiant de l’immunité parlementaire.

Il s’est élevé contre l’Etat « où des dizaines d’enfants ont été retirés de l’école et sur lesquels on a opéré un lavage de cerveau. La justice a établi que deux enfants de l’école de Regueb ont été violés par leurs précepteurs. Je m’attends à tout de cet Etat, même lorsqu’il libère des terroristes. Au sein de cet Etat, un député a le droit de m’insulter et d’alléguer que je suis contre l’islam et personne n’intervient »

Il a souligné sa détermination « à révéler les travers aux Tunisiens » dans son émission. « Pour le reste, puisque vous êtes au pouvoir, je sais que vous pouvez jeter en prison ceux qui vous nuisent et en faire sortir vos amis », a-t-il conclu.

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