Emel Mathlouthi et Sinda El Atri déprogrammées du Festival de Carthage par simple mail !

Emel Mathlouthi et Sinda El Atri déprogrammées du Festival de Carthage par simple mail !

 

Elles sont au moins deux artistes à se prononcer publiquement pour dénoncer leur déprogrammation du Festival international de Carthage après y avoir été confirmées.
Il s’agit d’Emel Mathlouthi dont le spectacle était prévu le 9 août 2017 et de Sinda Elatri programmée pour le 6 août 2017. Mais toutes les deux se sont vues déprogrammer par simple mail alors qu’elles travaillaient, depuis des mois sur leurs spectacles avec tout e que cela implique comme engagements envers des instrumentistes et autres artistes et techniciens aussi bien nationaux qu’étrangers.
Sinda Elatri parle « d’un travail depuis un an et d’un investissement humain et financier importants qui viennent d’être balayés par un simple mail » tout en évoquant d’autres artistes dans le même cas.
« Pourtant, ajoute t-elle, pour la préparation de ce spectacle, il a fallu négocier avec un orchestre européen qui s'inquiétait au plus haut point pour sa sécurité en Tunisie. Ces pratiques d'un ancien temps ne sont plus acceptables.
Quant à Emel Mathlouthi elle déclare à notre confrère « Femmes de Tunisie : "Mes musiciens et moi même sommes extrêmement surpris et déçus de recevoir un tel message de la part du comité du Festival international de Carthage plus d’un mois après qu’ils aient déjà confirmé notre participation, validé le budget et fixé la date du 9 août 2017 sur la scène de l’amphithéâtre de Carthage."
Et d’ajouter « qu’une équipe de 50 musiciens locaux et internationaux a réservé sa disponibilité depuis le 17 avril dernier et commencé le travail des arrangements et de répétitions. Inutile de dire à quel point cette décision non professionnelle, est embarrassante et consternante pour moi même et tous ceux envers lesquels je me suis engagée ».
L’artiste Emel Mathlouthi conclut dans sa déclaration à « Femmes de Tunisie » qu’après maintes mais vaines tentatives auprès du comité et du ministre de la Culture pour avoir au moins des explications ou trouver une solution, elle a « décidé de porter cette injustice à l’attention publique dans l’espoir que ce soit une erreur qui peut être rectifiée ».

Noureddine H.

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