Entre le CPR et le mouvement Irada de Marzouki, rien ne va plus

Entre le CPR et le mouvement Irada de Marzouki, rien ne va plus

 

Après une éclipse qui a durée un an, Moncef Marzouki, ancien président de la république est revenu sur la scène politique à travers la création d’un  nouveau parti politique baptisé M.T.V, ce parti est composé dans sa grande majorité par des anciens du CPR, le parti fondé par Marzouki et qui l’avait hissé au pouvoir en 2011.

Le nouveau parti de Marzouki devait en principe remplacer le CPR, c’est du moins ce qu’avait affirmé Imed Daimi, secrétaire général du CPR  en disant que le CPR serait dissous, déclaration vite contestée par l’avocat Samir Ben Amor, membre fondateur du CPR qui ne figure pas sur les listes du MTV tout comme Abdelwaheb Maatar. Ben Amor a riposté à Daimi en affirmant que le CPR ne peut être dissous qu’à travers un congrès extraordinaire et ou les 3/3 des congressistes voteraient pour la dissolution du parti ce qui n’est pas le cas.

A présent c’est un peut le cul de sac car on constate que des membres du CPR ce sont engagés au nouveau parti sans avoir démissionné du CPR. L’exemple le plus édifiant est celui de Imed Daimi en personne qui n’est autre que le secrétaire général du CPR et en même temps il a été nommé vice président du MTV ?

A ce propos, espace manager a contacté maitre Abdelwaheb Maatar ancien ministre de l’emploi puis du commerce et membre fondateur du CPR  qui nous a affirmé que le parti subsistera grâce au dévouement de ses militants.

Pour cela, dit-il, nous tenons une réunion demain samedi 14 février et après demain 15 février à Sousse avec les militants pour tracer l’avenir, notre devise est ne retenir personne contre son grès ; ceux qui veulent intégrer le parti de Marzouki sont libres de le faire mais ils doivent d’abord présenter leurs démissions aux membres du parti qui sera restructuré sur des bases solides.

MAF

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