Facebook annonce la suppression de plusieurs pages suspectes

Facebook annonce la suppression de plusieurs pages suspectes

Facebook a annoncé lundi la suppression de plus d'une centaine de pages, groupes et comptes en Russie, en raison de "comportements inauthentiques" de la part de leurs créateurs, dernier exemple en date d'un mouvement de nettoyage du réseau social touchant plusieurs pays.

Le premier réseau social au monde a affirmé avoir repéré deux opérations en Russie, non liées entre elles, qui avaient vocation à tromper les utilisateurs sur leurs finalités réelles.

Dans l'une d'elle, 97 comptes, pages et groupes liés à la situation en Ukraine ont été supprimés, a précisé Nathaniel Gleicher, à la tête de la cybersécurité pour Facebook.

Les personnes à l'origine de ces pages utilisaient de faux comptes pour organiser et alimenter ces pages mais également pour encourager les abonnés à rejoindre un site extérieur à Facebook.

Les comptes supprimés évoquaient le conflit militaire en Ukraine tout comme la guerre civile en Syrie ou la politique russe, a affirmé Facebook, sans fournir de détails sur l'identité des personnes à l'origine de ces comptes.

Ces pages comptaient environ 34.000 suiveurs chacune et 86.000 utilisateurs du réseau social avaient rejoint au moins un des groupes en question, a précisé Facebook.

Par ailleurs, 21 comptes ou pages Facebook et Instagram en provenance de Russie ont également été supprimés. Ceux-ci se concentraient sur du contenu lié à l'Autriche, l'Allemagne, l'Espagne, l'Ukraine, le Royaume-Uni et les pays baltes.

Facebook affirme avoir partagé ses découvertes avec les autorités judiciaires.

Le réseau social américain, également propriétaire d'Instagram, a multiplié ces dernières semaines les annonces de suppressions de contenus de son réseau.

Fin mars, il a annoncé avoir fermé des milliers de pages "trompeuses" liées déjà à la Russie mais également à l'Iran. En avril, le réseau dirigé par Mark Zuckerberg a supprimé des contenus liés à l'armée pakistanaise et à un parti politique indien.

AFP

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