Flottille de la liberté : 47 activistes, y compris le Tunisien Ali Kniss, sont encore détenus

La Flottille maghrébine de la résilience “soumoud” visant à lever le blocus de Gaza a annoncé, samedi, que le l’activiste tunisien, Ali Kniss, est encore détenu dans les prisons de l’occupation sioniste, parmi 47 participants à la Flottille de la Liberté, qui ont refusé de signer une “demande de rapatriement immédiat”.
La Flottille a précisé, sur sa page officielle Facebook, que ce refus permet aux autorités de les retenir pendant 72 heures (trois jours), délai qui prendra fin dimanche. Elle a ajouté qu’après le rapatriement de 10 participants à la Flottille de la Liberté et à l’initiative “Thousand Madleens to Gaza”, 88 autres participants ont été expulsés via Istanbul, portant le nombre total des personnes expulsées à 98.
Le Comité international pour la levée du blocus de Gaza avait publié, vendredi, un communiqué dans lequel il a condamné le maintien, par les autorités d’occupation israéliennes, de la détention de dizaines de militants internationaux, parmi lesquels des membres du corps médical, des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme, ayant pris part à la Flottille de la Liberté vers Gaza.
Selon le comité, les activistes détenus ont subi un “traitement cruel et humiliant” dans la prison de Ktzi’ot, située dans le désert du Néguev. Le Comité avait rappelé que les activistes ont été détenu suite à l’interception de bâtiments des deux flottilles, par les forces israéliennes, alors qu’ils naviguaient dans les eaux internationales, à 120 milles nautiques (220 km) des côtes de Gaza.
Les forces d’occupation ont détourné neuf navires et capturé de force 145 militants de plus de 25 pays, les transférant vers le port d’Ashdod. Selon les rapports des avocats du Centre Adalah, les participants ont subi des violences physiques et verbales pendant et après l’opération de piraterie, et ont été maintenus dans des conditions de détention extrêmement difficiles, sans accès à l’eau potable ni aux soins médicaux.
Les interrogatoires ont commencé sans la présence de leurs avocats, en violation flagrante du droit international. Les personnes arrêtées ont comparu devant le tribunal le 9 octobre, accusées d’avoir “pénétré dans une zone militaire fermée”, puis à nouveau vendredi matin, devant le même juge qui les a menacées de maintenir leur détention pour une durée indéterminée si elles ne signaient pas les documents d’inculpation.
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