Gabès Cinéma Fen: Quand le cinéma ouvre les portes aux arts contemporains

Gabès Cinéma Fen: Quand le cinéma ouvre les portes aux arts contemporains

Les habitués des festivals ne tarissent pas d’éloges sur l’ouverture  de Gabès Cinéma Fen, parti sur des chapeaux de roues,  dans sa version revisitée et axée principalement sur le cinéma d’auteur arabe.

Mais l’intérêt de cette session réside principalement dans l’éclatement de ses diverses manifestations : «  Je souscris entièrement à cette vision de l’art qui envahit la rue, qui met un lien entre artistes et citoyens » nous déclare, l’actrice vedette Hind Sabri, marraine du festival.

 Le cinéma  l’Agora d’une capacité de 250 places, mérite son nom, il réunit pendant toute la durée du festival jeunes gabésiens amateurs d’art, artistes connus et moins connus, producteurs et tout le monde qui tourne autour du cinéma. Le film d’ouverture  qui passe actuellement dans les salles de Tunis est égyptien, Extérieur/Nuit.

« Le cinéma arabe se porte très bien, il est assez bien représenté dans le monde, seulement il est peu visible dans le monde arabe, aussi ce festival montre sa vigueur et son intérêt » : indique Fatma Charfi, déléguée général ».

Les jours qui suivirent,  les cinéastes et le public de la région ont été invités à découvrir les actions liées à l’art contemporain initiés par Fatma Kilani, galeriste, qui dirige la galerie La Boite à la Charguia. La Boite a donc  pris ses quartiers à Gabès.

Aux côtés du cinéma, Gabès Cinéma Fen célèbre la culture moderne sous ses diverses formes : peinture, performances, vidéos et interventions urbaines.

Dans l’une des galeries du cinéma l’Agora, les organisateurs ont aménagé un espace consacré à la peinture, une cimaise où Nabil Saouabi, a accroché ses toiles. Son exposition, intitulée Le Temps scellé, représente une série d’œuvres qui montrent des personnages «  en quête de spiritualité » ; captés des films des cinéastes Luis Bunuel et Andreï Tarkovsky ; des instants de cinéma réinterprétés  en images picturales fixes.

Cette première   édition d’Art Shows en marge de Gabès Cinéma Fen, a eu lieu dans le but de promouvoir des valeurs exceptionnelles propices au rayonnement culturel des artistes contemporains.  

Dénommé El Kazma W Lahwaz, l’opération est la première du genre, Malek Gnaoui et Amel Ben Attia,  artistes plasticiens en sont  les commissaires.  El Kazma, est un bunker de la 2e guerre mondiale, fondateur d’une plage où les jeunes gabésiens se donnent rendez-vous pour une promenade et des jeux de groupe.  N DIRIG2 PAR euf conteneurs ont été offerts à 9 artistes contemporains pour y projeter leurs installations- vidéos, des artistes expérimentés, d’autres moins connus ;  Lahwaz/ vidéos Kafés et Dis/location  présente des vidéos et  courts métrages  dans les places publiques et les cafés etc.

Des workshops dirigés par le photographe Hichem Driss, ont réuni des artistes invités par GCF et des étudiants de l’Institut des Arts et Métiers de Gabès.

  A la lumière des nombreux avis récoltés chez les artistes invités, ça et là, Gabès Cinéma Fen est un Festival qui porte tous les espoirs des cinéastes et des artistes contemporains.  

  

    

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