Hausse des prix du pain, du café, du thé et de l’eau potable, selon Ridha Saïdi

 Hausse des prix du pain, du café, du thé et de l’eau potable, selon Ridha Saïdi

 

Ridha Saidi, conseiller économique du chef du gouvernement a annoncé la probable hausse des prix de plusieurs produits, dont l'essence et le pain, en 2018. "Le prix du pain augmentera d'au moins 10 millimes, ou peut-être un peu plus que cela", a-t-il déclaré à l'agence Reuters.

Mais ce n'est pas le seul produit qui risque de voir son prix augmenter affirme Ridha Saidi: "Il y a une intention d'ajuster progressivement le prix du thé et du café" a-t-il ajouté. Autre hausse en vue, celle du prix de l'eau potable.

En cause? Les subventions "qui resteront stables" alors que le prix de certains produits sur le marché international grimpent, comme par exemple le pétrole; mais également la baisse du dinar qui rend les importations plus coûteuses.

Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Khaled Kaddour, avait également annoncé lors de son audition, jeudi 16 novembre 2017, par la Commission de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, de l’infrastructure et de l’environnement à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), une hausse des prix des hydrocarbures, de l’électricité et du gaz.

La Tunisie émettra également un Eurobond de 500 millions d'euros au premier trimestre 2018 et ce afin d'aider à financer le Budget a annoncé Ridha Saidi à Reuters. Les conditions financières de cette nouvelle émission seront similaires à celles de février dernier et afficheront un coupon de 5,625% par an et un rendement à l’émission de 5,75% l’an sur une maturité de 7ans. La Tunisie avait alors levé 850 millions d’euros sur le marché international contre un eurobond de 1 milliard d’euros prévu initialement.

La Tunisie émettra également des obligations sur le marché local a déclaré Ridha Saidi dont le gouvernement espère récolter 2,2 milliards de dinars.

Par ailleurs, la vente de Sukuks islamiques pour 500 millions de dollars est prévue pour 2018, "à condition de surmonter certains problèmes juridiques et techniques" a confirmé le conseiller du chef du gouvernement.

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