Hôtels pour le confinement: La liste de toutes controverses

La Liste des quinze hôtels qui abriteront le confinement des Tunisiens de retour de l’étranger a alimenté une grande polémique auprès de nombreux hôteliers.

Cette liste a été très contestée surtout parmi les hôteliers, qui se sont pleinement engagés à aider l’Etat dans sa guerre contre le coronavirus.

Les protestataires ont rappelé qu’ils ont volontairement et gracieusement mis leurs établissements à la disposition de l’Etat, dès la propagation du virus pour accueillir les confinés qu’ils soient des malades ou des rapatriés de l’étranger soumis à une quatorzaine obligatoire ou pour héberger le corps médical dans le cadre de l’opération : « Solidarité Blouse Blanche ».

Ils estiment qu’il n’y pas de raison pour qu’ils soient maintenant écartés de la liste établie par l’Office National du Tourisme Tunisien, lorsque l’hébergement du confinement des Tunisiens de retour de l’étranger est devenu payant.

Les hôteliers en question estiment que leurs établissements auraient dû être récompensés pour leur engagement, ajoutant que leur colère est grande parce qu’ils ont constaté que des hôtels comme l’Africa ou Palm Beach figurent sur la liste bien qu’ils n’aient pas mis de chambre à la disposition des autorités ni pour accueillir les confinés, ni pour héberger les médecins.   

Du côté de l’ONTT, on estime que ces contestations sont injustifiées car même s’il y a des établissements figurant sur la première liste, qui n’ont pas abrité des confinés ou des médecins,ce sont les chaînes hôtelières auxquelles ils appartiennent qui ont mis le plus de chambres volontairement à la disposition de l’Etat.

Il est donc logique qu’il ait des compensations selon l’engagement des chaînes hôtelières pendant la période de crise.

Selon l’ONTT, cette liste n’est pas définitive et elle sera enrichie progressivement en fonction de la demande toujours selon les mêmes critères, établis d’une manière transparente, et relatifs à l’engagement de l’hôtel ou de sa chaîne dans le soutien de l’Etat lors de la période de crise.

B.M.