Initiative de l'UTICA: une année pour sauver l'économie

Initiative de l'UTICA: une année pour sauver l'économie

 

Après une série de rencontres avec les chefs d’Etat et du gouvernement, le président de l’Assemblée des représentants du peuple ainsi qu’avec les partis politiques au pouvoir, la présidente de l’UTICA Wided Bouchemmaoui a lancé son initiative « une année pour sauver l’économie ». Cette initiative dont la journal la Presse a fait de larges échos dans sa livraison du vendredi 10 juillet, propose « une gestion consensuelle des conflits sociaux » et présente une feuille de route dont l’un des objectifs est la réalisation de « la paix sociale » prévoyant même « la criminalisation de l’obstruction de travail ».

Cette initiative est soutenue par la plupart des organisations professionnelles repose sur huit axes principaux dont notamment la sécurisation de l’environnement professionnelle et l’inclusion du secteur informel qui entre pour 54% dans l’économie nationale. Elle tend, également, à remettre le pays au travail et « redonner espoir aux jeunes et aux régions par des actions concrètes et responsables ». Un comité a été formé pour se pencher sur la mise en place du planning de réalisation qui sera fin prêt au mois de septembre prochain.

La déclaration en soi ne porte pas de dates précises, mais elle énumère les principes d’une feuille de route dont les détails et le planning de réalisation seront élaborés par un comité spécifique à chaque secteur d’ici le mois de septembre.

Wided Bouchamaoui a souligné, devant  les représentants des organisations et corporations professionnelles et les journalistes, que « cette initiative intervient après le parachèvement avec succès du processus politique par l’organisation d’élections législatives et présidentielle dans un climat de paix et de liberté, ce qui a permis de réaliser l’une des principales revendications de la révolution », ajoutant que « l’heure est maintenant venue pour réaliser une revendication non moins importante, le droit à une vie digne, qui ne peut se faire sans emploi. D’où la nécessité de relancer l’économie et d’assainir le climat des affaires ».