Jeux méditerranéens: Le choix d'Oran est "une victoire politique"

Jeux méditerranéens: Le choix d'Oran est "une victoire politique"

 

Le journal le Monde est revenu dans a dernière livraison sur le choix de la ville algérienne d’Oran pour abriter les jeux méditerranéens 2021 et ce, 40 ans après les jeux d’Alger en 1975. Elle écrit, notamment « qu'à l’annonce du résultat, jeudi 27 août, des cortèges de voitures se sont vite formés dans les rues de la capitale. Klaxons, youyous et drapeaux algériens fièrement brandis ont accueilli la bonne nouvelle ».

Pour  el quotidien français, il s’agit « d’un moment fort qui met fin à une longue période de frustration, notamment après l’échec de la candidature algérienne pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de 2017, accordée par la Confédération africaine de football (CAF) au Gabon en avril ». Le vice président de la commune d’Oran Hasni Mibarbache considère ce choix comme «une victoire politique. L’objectif est de redorer l’image du pays sur la scène internationale. » « Hormis les quelques événements comme la Coupe d’Afrique des nations de handball que nous avons organisée en 2014, nous avons passé plus de 25 ans sans accueillir de compétition sportive d’envergure », explique Yazid Ouahib, journaliste sportif algérien.

"La dernière compétition majeure date de 1990. Organisée dans un contexte politique délicat après l’ouverture démocratique de 1989 et l’avènement de l’islamisme en Algérie, Alger avait abrité à l’époque la Coupe d’Afrique des nations qu’elle a d’ailleurs remportée, devant 65 000 spectateurs. Mais la joie qu’avait procurée cette première étoile africaine sur le maillot des Fennecs avait été de courte durée. Un an et demi plus tard, le terrorisme islamiste ravageait le pays provoquant la mort de près de 200 000 morts en une décennie et enfonçait l’Algérie dans une longue phase d’hibernation".