Kaïs Saïed revient sur le cas Noureddine Bhiri en prélude du conseil des ministres

 Kaïs Saïed revient sur le cas Noureddine Bhiri en prélude du conseil des ministres

Présidant ce jeudi le Conseil hebdomadaire des ministres, Kaïs Saïed est revenu, sans le nommer, sur le cas de Noureddine Bhiri, vice-président d’Ennahdha et ancien ministre de la Justice placée en résidence surveillée.

« Nul n’est au-dessus de la loi et de la Constitution », a dit en ajoutant : « ceux qui font grève de la faim, sont libres de le faire. Nous lui avons pourtant fourni et mis à sa disposition tout ce qui est de nature à le préserver de se faire du mal ».

Et Kais Saïed de préciser : « il importe de se rappeler, pour ceux qui ont la mémoire courte, que celui qui fait actuellement grève de la faim, a bénéficié en 1987 d’un non-lieu, alors qu’il avait été celui qui avait signé le Pacte National (édicté par l’ancien président Z.A Ben Ali) en novembre 1988 et n’a jamais été poursuivi. Je ne parlerai pas des dépassements commis par nombre de personnes autour de lui, et qui en font actuellement une victime. S’il veut faire de lui-même une victime, il est libre de le faire. Libre aussi de manger ou de boire. Nous lui avons fourni le personnel médical nécessaire et plus. Nous avons permis aux membres de sa famille d’être à son chevet, et lui avons aussi donné le choix de l’hôpital ».

Et le chef de l’Etat d’ajouter que celui-ci «n’est pas meilleur que les autres Tunisiens, qui ont fait sit-in et grèves sauvages de la faim dans différentes régions du pays ». Il a affirmé ensuite « je ne voudrais pas citer cette affaire en justice, d’un nombre de personnes décédées des suites de grève sauvage de la faim, du temps d’un ministre de la Justice censé être un ministre pour la Justice »

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