Kébili: Les employés des sociétés de l’environnement bloquent les sociétés pétrolières

Kébili: Les employés des sociétés de l’environnement bloquent les sociétés pétrolières

Malgré la situation catastrophique des Finances de l’Etat Tunisien et au moment où le pays a besoin de toutes ses ressources pour espérer sortir de la grave crise de son histoire moderne, les employés des fameuses sociétés de l’environnement, de plantation et de jardinage continuent à faire des siennes en lui faisant perdre des sommes colossales.

En effet, depuis bientôt une semaine, les ouvriers de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage de Kébili, qui n’ont pourtant rien à voir avec les sociétés pétrolières qui opèrent dans ce gouvernorat, ont entamé un sit-in ouvert sur les routes de la région pour bloquer le passage des camions qui assurent le transport du brut des sociétés énergétiques.

Ce blocage de la sortie des camions remplis de pétrole va influencer sur la production des sociétés énergétiques.  Ainsi au vu de la non évacuation des quantités produites de pétrole et étant donné que la capacité maximum de stockage de leur back a été presque atteinte, les sociétés victimes dont particulièrement Serinus et Mazarine qui seraient contraintes d’arrêter leurs productions avec tout ce que cela comprend comme risque d’endommagement technique des puits,  lors de la reprise éventuelle de l’activité vue la spécificité du domaine pétrolier.

Malheureusement, cette décision va coûter très cher non seulement aux sociétés opérant dans la région, mais aussi à l’Etat tunisien puisque 55% de leurs recettes reviennent à l’Etat associé à travers son Entreprise Tunisienne d'Activités Pétrolières, sans parler des revenus des impôts et taxes qu’il perçoit sur la vente de ces quantités.
Selon les estimations,l’ETAP, perdra à elle seule plus de 450 000 Dollars par jour, soit presque 1,5 Million de dinars par jour.

Et dire que l’ETAP qui est en tête de liste des Entreprises publiques déficitaires avec une perte de 407,1 millions, et qui n’arrive pas à payer la STEG, a besoin de chaque centimes de recettes pour espérer redresser la barre.

En attendant, il est grand temps que le gouvernement tunisien fait face à ce « terrorisme économique » et arrête l’hémorragie de ces pertes colossales subit par le pays à cause des blocages répétés imposés aux sociétés énergétiques.

B.M.  
 

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